Yves Thréard analyse l'intervention de François Hollande :
"En ce temps de crise, on reproche beaucoup au socialiste Hollande de
ne pas mener la courageuse politique qu'a su mettre en oeuvre le
social-démocrate Gerhard Shröder en Allemagne, au début des années 2000.
Le chef de l'Etat a donc décidé de s'inspirer de l'ancien chancelier
allemand. Ce dernier avait lancé l'agenda 2010 des réformes ;
Hollande annonce l'agenda 2014 du redressement.Si la formule est la même, le contenu, lui, ne l'est pas. Les
réformes engagées par Schröder – sur le temps de travail, la fiscalité,
l'organisation de l'Etat - étaient autrement plus profondes, ambitieuses
et difficiles que celles proposées par Hollande. Elles ont contribué au
redressement de l'Allemagne alors que les mesures du président français
seraient plutôt propres à affaiblir encore un peu plus notre pays.Tout repose, en effet, sur une forte augmentation de la fiscalité. De
quoi décourager les forces vives de notre économie, celles qui
embauchent, produisent, créent de la valeur ajoutée. Tout le
contraire du signal qu'il faudrait envoyer !Hollande est un Schröder sans saveur."
Hugain
Il n’y a pas que le secteur marchand qui est decouragé par autant d’étatisme, de confiscation et d’aveuglement, je vois un certain nombre d’universitaires autour de moi qui renoncent à des activités supplémentaires puisque taxées à taux plein.
Des gens jusque là dynamiques et toniques .
Hollande et consors ou l’art et la maniere de démotiver les cadres du pays
Philippe
Quand les forces vives commenceront à quitter le pays, plus rien n’arrêtera l’hémorragie. Cette emigration est aussi funeste que l’immigration.