Communiqué de Louis Aliot, Député Français au Parlement Européen et Conseiller municipal et communautaire de Perpignan :
"Le Président de la république, en participant aux commémorations du 19 mars 1962, va porter atteinte à la mémoire des anciens combattants Français, harkis et rapatriés de la guerre d’Algérie. On peut choisir n'importe quelle date sauf le 19 mars avait pourtant averti François Mitterrand le 24 septembre 1981.
Cette date n’est pas celle de la paix, mais celle du déchaînement de la violence et d’un génocide. Après cette date, plusieurs centaines de soldats et plusieurs milliers de civils français et musulmans ont été enlevés et assassinés ou ont disparu, et 150.000 Harkis ont été sauvagement torturés ou mis à mort par le FLN socialiste et ses complices dans les semaines qui ont suivi le soi-disant cessez-le-feu.
Comme le reconnaîtra l’ancien leader FLN Hocine Aït Ahmed «…Il y a eu envers les pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. »
Commémorer le 19 mars 1962 constitue une insulte pour tous, militaires, harkis, et civils de toutes origines et de toutes religions tombés pour la France avant et après cette date.
Le 19 mars 1962 est la conséquence directe de la défaite politique négociée, acceptée et assumée par le gouvernement gaulliste de cette époque ! Il est pour de nombreux français la marque d’un abandon et d’une tragédie qui aura couté la vie à des milliers de civils innocents !
Parce qu’il est le Président de tous les Français, le Président de la république ne devrait pas participer à cette commémoration à moins qu’elle ne soit une énième concession faite au pouvoir pourtant peu démocratique Algérien à l’identique de celle qui a consisté à remettre la Légion d’Honneur au ministre saoudien de l’intérieur."