” Erik Tegnér ne s’est pas rapproché du RN ! Il y a dans notre famille politique des débats. J’ai toujours dis qu’un rapprochement avec le RN était une chimère car pour moi ce n’est pas un parti de droite. Cela n’empêche pas qu’au sein du parti il y ait des débats, exclure tous ceux qui agitent des opinions contradictoires aux nôtres nous empêcherait de rentrer réellement en dialogue et de refonder notre parti“.
Merci à @fxbellamy pour son soutien affirmé à mon égard ce matin ! ?
“Tegnér ne s’est pas approché du RN. Dans un parti il y a des débats. Si on exclut tous ceux qui agitent des opinions contradictoires aux nôtres, on risque d’avoir du mal à entrer vraiment dans le dialogue.” pic.twitter.com/fkEAuDjoh4
— Erik Tegnér (@tegnererik) December 2, 2019
Sur Valeurs Actuelles, le professeur d’histoire Kevin Bossuet écrit :
[…] cette procédure disciplinaire qui est pilotée en personne par Aurélien Pradié divise d’ors et déjà le parti comme en témoignent tous les messages de soutien reçus par Erik Tegnér de la part de nombreux militants et de cadres LR. Julien Aubert et Guillaume Larrivé se sont d’ailleurs prononcés publiquement contre ce que l’on peut clairement appeler un procès stalinien qui, étant donné le faible poids politique de l’accusé, est, avouons-le, aussi risible que pathétique !
Les deux jeunes espoirs de la droite française qui ont quand même réussi à rassembler près de 38% des suffrages au cours de l’élection à la présidence des Républicains semblent d’ailleurs prendre de plus en plus leurs distances vis-à-vis d’un Christian Jacob qui, au lieu de chercher à rassembler, fait tout pour diviser sa famille politique. En évinçant Julien Aubert et Guillaume Larrivé de l’équipe dirigeante du parti, Christian Jacob a assurément trahi ses électeurs en n’apparaissant plus, une fois élu, comme l’homme du rassemblement et de l’apaisement qu’il prétendait pourtant être au cours de sa campagne électorale. Il n’est d’ailleurs pas anodin de noter que le député de l’Yonne et le député du Vaucluse n’ont pas participé samedi dernier au Conseil national du parti qui fut de toute façon, par la mollesse des discours prononcés et le manque de ferveur des participants, un véritable échec.
Il faut dire que les récentes investitures aux élections municipales octroyées par LR à plusieurs candidats macron-compatibles, comme ce fut le cas à Rouen, à Sète ou encore à Saint-Germain-en-Laye, ont de quoi dégoûter n’importe quel individu de droite qui ne se reconnaît pas dans la politique menée par Emmanuel Macron. Cette stratégie de la centrisation forcenée et de la câlinothérapie à l’égard d’Emmanuel Macron n’annonce assurément rien de bon pour l’avenir du mouvement. LR, qui est déjà devenu au fil du temps un parti de vieux qui parle aux vieux, risque, à terme, de se transformer en une succursale poussiéreuse de la République en Marche, trahissant ainsi tous ces militants et tous ces électeurs qui voyaient encore dans cette famille politique une capacité à proposer aux Français une alternative crédible au macronisme et au marino-lépénisme.