Dans le Figaro-Magazine de ce week-end (via le FC) :
FRANÇOIS FILLON a « séché » la messe dominicale de l’abbaye de Solesmes le 6 mai. On l’y croise parfois, en compagnie de l’un ou l’autre de ses cinq enfants et de son épouse, Pénélope, d’origine galloise. En ce dimanche d’élection, alors que Dom Marcel Guillet, curé de la paroisse, prononçait son homélie, le sénateur de la Sarthe remplissait scrupuleusement ses devoirs républicains : accompagné de son fils Arnaud, il votait, comme des millions de Français, à la mairie. […]
Pénélope Fillon, qui vit maintenant un peu plus souvent à Paris pour surveiller les études de ses enfants, a longtemps fait partie de la chorale paroissiale de Solesmes, tandis que son mari est membre du conseil municipal. […] S’il est un rendez vous que François Fillon ne voudrait pas manquer, c’est en tout cas le déjeuner auquel le père abbé convie chaque année les membres du conseil municipal dans la célèbre abbaye, réputée dans le monde entier pour la beauté de son chant grégorien. Un repas silencieux bien sûr, agrémenté d’une pieuse lecture. Enfin, pas toujours.
« Une fois, alors que nous étions attablés avec les moines, François Fillon me souffle à l’oreille : “Tu entends ce que j’entends ?” Le moine lecteur était en train de déclamer des passages du livre de Dominique de Villepin, Les Cent-Jours ou l’esprit de sacrifice, consacré à l’exil de Napoléon ! », s’amuse [le maire de Solesmes).
J’aurais été le père-abbé, j’aurais plutôt programmé ce jour-là la lecture d’extraits bien sentis d’Evangelium Vitae. Mais bon, il paraît que je ne suis pas père-abbé.
