Le vice-président du SIEL écrit sur Boulevard Voltaire :
"[…] Il reste le candidat Poisson, il est vrai beaucoup plus cohérent, tant sur les questions anthropologiques que sur les questions identitaires et de souveraineté. Et si ces primaires avaient un sens, ce serait celui de servir de caisse de résonance à un candidat d’une droite des valeurs authentique, qui ne rechigne pas, par ailleurs, à discuter avec Marion Maréchal et le SIEL ou à se rendre au Rendez-vous de Béziers et, pourquoi pas, à terme à envisager une alliance avec Marine Le Pen.
À cette condition, une telle candidature peut avoir un sens.
Jean-Frédéric Poisson perdrait, en revanche, toute sa crédibilité si, au lendemain des primaires, dans l’hypothèse prévisible où il ne serait pas élu, il appelait à voter pour le vainqueur des primaires.
Imagine-t-on, en pareille hypothèse, Poisson faire campagne pour un Juppé ou un Sarkozy contre Marine Le Pen en échange d’un sous-secrétariat ou même une réinvestiture à Rambouillet ? Autant dire que cela reviendrait à vendre ses convictions contre un plat de lentilles ?
Accordons donc à Jean-Frédéric Poisson le bénéfice de la bonne foi en faisant le pari de l’espérance. Mais ce pari n’est pas inconditionnel : il supposera, au lendemain des primaires, une prise de distance avec des hommes du passé qui ont tous, chacun à leur niveau, contribué au déclin de la France."