Lu sur DICI :
"Le jeudi 13 octobre 2016, Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, a rencontré le cardinal Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il était accompagné de l’abbé Alain-Marc Nély, 2nd assistant général de la Fraternité, – l’abbé Niklaus Pfluger, 1er assistant général, étant empêché.
Le cardinal Müller était entouré de Mgr Luis Ladaria Ferrer s.j., secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, et de Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei.
Peu avant cette rencontre, le Supérieur général a salué brièvement le pape François à la Maison Sainte-Marthe.
Prévue de longue date, cette réunion avec le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi – qui est la deuxième après celle du 23 septembre 2014 -, s’inscrit dans le cadre des relations que la Fraternité Saint-Pie X a toujours entretenues avec les autorités romaines, en particulier ces dernières années par les entretiens doctrinaux qui ont eu lieu dans les divers séminaires de la Fraternité, et qui se poursuivront dans les mois à venir."
Le 8 octobre, lors d'une conférence au Port-Marly, Mgr Fellay a fait le point sur les relations avec les autorités romaines. Il y dit notamment :
"Au niveau des discussions, tous les évêques envoyés par Rome avec lesquels nous avons eu des entretiens doctrinaux, depuis deux ans, nous ont dit que les points en discussion – toujours les mêmes – sont des « questions ouvertes ». Ils ont tous dit cela, cardinal inclus. Des « questions ouvertes », c’est-à-dire dont on peut discuter. Donc ce n’est plus obligatoire. Et ces discussions, elles portent des fruits. On ne les voit pas encore, car c’est au niveau de la réflexion théologique. Et cela prend beaucoup de temps bien sûr. Il y a des balbutiements qui vont dans la direction que j’ai indiquée. Certains passages de Mgr Pozzo peuvent être interprétés comme s’il voulait utiliser ces discussions pour essayer de corriger le tir dans l’Eglise. Mais il n’ose pas le dire trop fort, car précisément il y a une majorité qui va dans l’autre sens."