Mais pas le supérieur de la Fraternité Saint Pie X (et pour cause : il vient seulement d’être réélu). C’est ce que déclare un quotidien italien (traduction française).
Simultanément à l’accord, le Saint-siège annoncerait une forme de libéralisation du missel de 1962.
Anonyme
Wait and Holy see…
oxbridge
L’accord en question supposerait, selon l’article d'”Il Giornale”, l’acceptation par la Fraternité de l’accord doctrinal déjà conclu en 1988 entre Mgr Lefebvre et Mgr Ratzinger. Il n’est donc pas inutile de rappeler que l’accord en question (publié en annexe du livre de l’abbé Christophe Héry “Non lieu sur un schisme”) stipulait
1) la fidélité au siège de Pierre ;
2) l’acceptation de “Lumen Gentium” ;
3) une attitude d’étude positive sur tous les points de Vatican II ou de la réforme liturgique semblant “qui paraissent difficilement conciliables avec la Tradition” ;
4) la reconnaissance du rite de Paul VI quand il est célébré suivant les canons promulgués et avec l’intention de faire ce que fait l’Eglise ;
5) la reconnaissance du nouveau droit canon.
Ce qui paraît en effet une base évidente ou raisonnable.
Et obligerait la Fraternité, si elle la refusait, à paraître plus traditionaliste que Mgr Lefebvre. Rappelons que Mgr Lefebvre n’a ensuite repris sa signature que parce que la Curie, après coup, a formulé des exigences supplémentaires, demandant de lui qu’il rétracte ses “erreurs doctrinales”, sans préciser quelles étaient celles-ci.
Eloi
Bonnes précisions d’Oxbridge.
Même si tout catholique digne de ce nom souhaite évidemmment la résolution de la situation douloureuse dans laquelle se trouve la FSPX, il convient de ne pas brusquer les choses et de manoeuvrer avec intelligence, car Mgr Fellay -pour convaincu qu’il soit du bien-fondé de l’accord- doit tout de même composer avec de nombreuses nuances et oppositions au sein de sa Fraternité.
Il importe donc de prier pour lui et pour ses ouailles, ainsi que pour la hiérarchie catholique (surtout les évêques de France), qui en a bien besoin…