Pour Chantal Delsol "cette affaire est symptomatique du fonctionnement de l’Éducation Nationale" :
"L’administration affirme que le nouveau programme « a fait l’objet d’une consultation nationale ». La consultation a peut-être eu lieu mais subrepticement, au sein d’un certain milieu, sans aucune concertation avec les parents d’élèves et les associations familiales alors que ces questions relèvent principalement de la responsabilité éducative des parents. Les hauts fonctionnaires ont pu légitimer ces théories particulières en en faisant une diffusion à grand tirage. Celles-ci sont maintenant assénées à des adolescents à un âge où ils sont souvent mal dans leur peau, sans qu’un débat puisse avoir lieu (toute voix discordante est considérée comme la volonté de faire de la discrimination).
De plus, très représentatif de l’état d’esprit de l’Administration, le syndicat SNES n’admet pas que des députés se préoccupent de la promotion d’une nouvelle philosophie morale […] Ayant relativisé le caractère objectif des savoirs scientifiques, on refuse le débat sur la nécessaire distinction entre la biologie et les questions de philosophie morale et on se contente de jouer sur l’émotionnel. Cela permet de mettre hors jeu l’influence familiale dans le domaine moral, puisque les parents ne sont pas compétents en biologie et véhiculent des stéréotypes. On est loin de l’école de Jules Ferry et des principes selon lequel l’enseignement doit être délivré dans « le respect de la personnalité de l'enfant et de l'action éducative des familles ».
Les politiques devraient ne pas laisser le navire de l’Éducation Nationale aux mains de cette administration sans contre-pouvoir."
Hermine
“Respect de la personnalité de l’enfant et de l’action éducative des familles. Mon œil” !
Il est pitoyable, dans notre milieu, de donner l’école de Jules Ferry en exemple !
Cette école est la source même de nos maux. Madame Delsol serait bien inspiré de lire, ou relire, “Jules l’imposteur” de François Brigneau. C’est cette école qui a extirpé Dieu de l’Ame de nos familles et de notre Pays.