La Cardiff Metropolitan University a édicté un «code de bonnes pratiques» suggérant de remplacer certains mots courants par d’autres plus «neutres»:
"Ne dites plus «fireman» («pompier»), «housewife» («femme au foyer») ou «gentleman’s agreement» («accord entre hommes d’honneur»)… Ces trois expressions courantes, comme 31 autres, n’ont désormais plus droit de cité à la Cardiff Metropolitan University, rapporte la BBC. Préférez plutôt «firefighter», «homemaker» et «unwritten agreement».
L‘université galloise a en effet édicté un «code de bonnes pratiques de l’utilisation du langage inclusif» visant à «promouvoir la justice et l’égalité en sensibilisant aux effets d’un vocabulaire potentiellement discriminant». L’établissement explique dans un communiqué proposer des suggestions alternatives pour éviter des «généralisations inappropriées» – le plus souvent, l’utilisation d’un masculin ou d’un féminin.
L’objectif global? Encourager l’utilisation de termes de genre neutre afin de «mettre en place un environnement où chacun est valorisé en tant qu’individu, et où les étudiants et le personnel peuvent travailler, apprendre, grandir et développer leurs compétences et leurs connaissances dans une atmosphère de dignité et de respect», dans le cadre du plan stratégique Égalité 2016-2020 de la Cardiff Metropolitan University.
[…] Une enseignante de l’université du Kent, le Dr Joanna Williams, a […] récemment publié les résultats de son dernier palmarès de la liberté de parole dans les universités britanniques. Résultat: sur les 115 établissements étudiés, 63,5% – dont Cardiff Met mais aussi Oxford, la LSE et King’s College – ont été classés dans la catégorie «censure active» et 30,5% dans la catégorie des universités qui «étouffent la parole en raison d’une régulation excessive»."