De Rémi Fontaine dans Présent :
"Après avoir défendu le « droit au blasphème » (subventionné !) au nom de la liberté d’expression, ils ne manquent pas d’inconséquence ceux (UMPS) qui veulent maintenant sanctionner la négation du génocide (arménien) sans même avoir auparavant balayé devant leur porte nationale en matière de mémoricide, comme leur rappelle Reynald Secher. […]
Par ce nouveau « délit d’opinion », le texte prévoit donc un an de prison et 45 000 euros d’amende en cas de négation d’un génocide reconnu par la loi. Paris avait déjà admis en 2001 l’existence d’un génocide d’Arméniens entre 1915 et 1917 (1,5 million de morts, selon les Arméniens). […] En prenant comme tête de Turc cet ignoble et indéniable génocide arménien, avec des intentions peut-être aussi généreuses qu’électoralistes (importance de la communauté arménienne en France), non seulement nos politiciens ont pris assurément le mauvais moyen (liberticide) mais ils se sont mis dans la désagréable position de l’arroseur arrosé…"