Après avoir qualifié les faits dans un premier ouvrage, le juriste et diplomate Jacques Villemain poursuit, dans un nouveau livre, son analyse concernant les massacres qui se sont déroulés en Vendée militaire durant les premières années de la République française et pose la question de la pertinence d’une reconnaissance officielle aujourd’hui.
Un génocide a-t-il été commis sur ce territoire, englobant une partie du Maine-et-Loire, de la Loire-Atlantique, des Deux-Sèvres et de la Vendée que l’on appelle la Vendée militaire, entre 1793 et 1794 par la toute jeune République française ?
Le débat perdure même si le juriste et diplomate Jacques Villemain, fort de son expérience auprès de la cour pénale internationale de la Haye, y apporté sa contribution, non négligeable, dans un premier livre « Vendée 1793-1794 : Crime de guerre ? Crime contre l’humanité ? Génocide ? Une étude juridique » paru en 2017 aux éditions du Cerf.
Selon lui les trois types de crimes y ont été commis mais après avoir qualifié les faits, Jacques Villemain a voulu aller plus loin dans un récent ouvrage intitulé « Génocide en Vendée – 1793-1794 ».
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi a-t-on tant de mal en France à regarder ces faits en face ? Pourquoi serait-il bon de mettre derrière nous cette tragédie en reconnaissant enfin la nature de ces crimes, et comment le faire dans des conditions qui honorent notre attachement aux droits de l’homme et notre unité nationale ? C’est à toutes ces questions que Jacques Villemain répond dans ce nouveau livre mais aussi sur RCF Anjou.