Après son livre sur Charette, Minute demande à Philippe de Villiers ce qu'il attend :
"Que le chef de l’Etat – celui-là ou
un autre – vienne demander pardon
au nom de la République.
Comme l’a fait Alain Decaux en
tant qu’historien républicain, aux
Lucs-sur-Boulogne, le 25 septembre 1993: « Au nom de tous les historiens
républicains, je demande pardon
pour ce qui a été écrit sur la Vendée. »
Parce qu’il y a pire que le génocide.
Comme le montre Reynald Secher,
on a ajouté au génocide un mémoricide.
C’est-à-dire qu’on n’a pas
même le droit d’évoquer le martyre
des Vendéens!
Pour ma part, j’ai écrit ce livre
qui est un livre scénario. Peut-être,
un jour, y aura-t-il un film sur la
Vendée et sur Charette à partir de
cet ouvrage. […]"