Avant, il était normal de censurer les atteintes à la pudeur ou la propagande des pervers. Désormais c’est l’inverse : on fait taire ceux qui dénoncent les pervers.
Ainsi, la mairie de Paris-Centre devait accueillir dimanche dans ses locaux un colloque dédié « aux nouveaux enjeux des parents ». Parmi les intervenants, la pédopsychiatre Caroline Eliacheff, et la psychanalyste Céline Masson, auteurs de La fabrique de l’enfant-transgenre pour une table ronde sur « la fabrique de l’enfant transgenre ». Accusée sur twitter de « transphobie », la mairie a préféré annuler la venue des deux femmes, les qualifiant de « chercheurs aux positions controversées ».
Pourtant, les deux spécialistes défendent
« seulement l’idée que les personnes recevant des mineurs se déclarant transgenres prennent quelques précautions avant de prescrire des traitements aux effets irréversibles ».
Car la propagande transgenre bat son plein et il faut inciter les enfants à « changer de genre », et à le faire réellement, chirurgicalement, définitivement.
Caroline Eliacheff devait aussi se rendre à Lille pour intervenir dans le cadre du festival de philosophie Citéphilo. La rencontre n’a finalement pas pu avoir lieu, en raison des tensions générées par les militants LGBT.
En 2019, la philosophe Sylviane Agacinski avait déjà, ,elle aussi, dû annuler une conférence à l’université de Bordeaux Montaigne suite à des « menaces violentes ». Il s’agissait alors de GPA.
philippe paternot
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