Georges Fenech, magistrat, ancien président de la commission d’enquête sur les sectes et les mineurs, islamophile zélé, dont l’élection à la députation a été invalidée et qui est inéligible pour un an, est connu pour son hostilité envers l’école à la maison.
Il a été chargé par le Premier ministre d’une mission d’évaluation des "dispositifs judiciaires conçus pour lutter plus efficacement contre les dérives sectaires", et doit rendre son rapport au Premier ministre le 1er juillet. Sa mission est d’évaluer le dispositif existant concernant les auteurs des dérives et leurs victimes, d’analyser la formation des magistrats et leur sensibilisation aux dérives sectaires, le rôle des associations, etc.
M. Fenech se penchera-t-il sur le phénomène du satanisme, croissant en France ?
tonio
Oh, le satanisme pour nos édiles relève plus de la liberté d’expression, et de la création artistique. Peu de chance qu’il s’y intéresse.
Le signal envoyé est intéressant : vous êtes invalidé et inéligible (on peut toujours par ailleurs discuter de la justesse de cette décision), c’est donc que l’on considère que vous avez fait quelque chose de mal, et d’assez grave, et l’on vous récompense par une mission…
Tout va à vau-l’eau dans ce gouvernement !
Trottincas
Non, cela ne va pas à veau-l’eau dans ce gouvernement, c’est VOULU.
Denis Merlin
Le nommé Fenech est un drôle de citoyen.
Il ne va pas lutter contre la secte maçonnique . Déjà, rien que ça rend évidente une erreur de casting.
Rappelons que l’Etat n’a rien d’autre à faire au plan moral que d’appliquer la morale naturelle, il n’a pas à appliquer l’anti-morale maçonnique, ni à limiter abusivement la liberté religieuse et la vie privée des familles.
Quelques éléments biographiques sur Fenech :
“En décembre 2000, les juges Philippe Courroye et Isabelle Prevost-Deprez enquêtent sur l’ « Angolagate », une affaire de vente illicite d’armes de pays de l’Est vers l’Angola. Les deux protagonistes de cette affaire sont l’intermédiaire franco-russe Arcadi Gaydamak et son associé au sein de la société Brenco, Pierre Falcone. Une information judiciaire est ouverte pour « commerce illicite d’armes, fraude fiscale, abus de confiance et trafic d’influence. » En épluchant les comptes de Brenco, les enquêteurs découvrent qu’en 1997, la revue de l’APM, alors présidée par Georges Fenech, a reçu un virement de 100 000 francs, ce qui correspondrait à 25 abonnements de 2 ans !
Lu sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Fenech
“Pour sa défense, Georges Fenech dira qu’il ignorait tout des activités de Falcone.”
APM = Association Professionnelle des Magistrats. De grandes consciences, ces magistrats.
Voici ce que l’on lit sur site de ce monsieur :
http://www.georgesfenech.com/
“Georges FENECH, réélu à une large majorité sans aucune contestation député de la 11ème circonscription du Rhône, en juin 2007, s’élève contre son invalidation par le Conseil Constitutionnel pour des motifs de pure forme ayant trait à des achats de nourriture en grande surface par un bénévole et entièrement remboursés par le mandataire financier sur le compte de campagne. Georges FENECH s’estime victime d’une procédure discriminante et sans appel alors qu’un cas similaire a fait l’objet d’une validation par la Commission des comptes de campagne.”
Pauvre Fenech, il est victime des méchants qui lui en veulent à raison de ses succès. Ecrasons une larme.
Fenech, donc, poursuit sa carrière à l’ombre de Sarkozy. Ne parlez pas d’influence un homme comme lui n’arrive que par sa probité et Sarkozy l’a nommé sans céder à aucun calcu secret, voire occulte.