Je suis désolé d’en rajouter sur le ministre de l’Intérieur, à qui plusieurs articles ont récemment été consacrés, mais il cumule les bourdes.
La dernière en date concerne l’élection des responsables religieux. Interrogé à l’Assemblée nationale sur l’organisation interne du culte musulman (le député Lagarde propose de faire évoluer les conditions d’élection des membres du CFCM, afin de faire dépendre les voix d’une mosquée du nombre de ses fidèles, et non de sa superficie comme prévu à l’heure actuelle, ce qui pousse à faire pousser les mosquées comme des champignons…), Gérald Darmanin prend, une fois de plus, l’exemple de l’Eglise catholique. Pour indiquer que les cultes s’organisent comme ils l’entendent, même lorsque ça n’est pas démocratique, comme l’Eglise catholique :
“Il n’y a pas même d’élection pour élire leurs dirigeants cultuels.”
Sic.
“Les cultes s’organisent comme ils l’entendent, même lorsque ça n’est pas démocratique”, répond @GDarmanin, qui cite l’église chrétienne. “Il n’y a pas même d’élection pour élire leurs dirigeants cultuels.”#DirectAN #PJLPrincipesRépublicains pic.twitter.com/pLSuzG3HRX
— LCP (@LCP) February 12, 2021
Cet ignorant ne connaît pas l’existence du Conclave, cette plus vieille élection, qui permet de désigner le pape, Souverain Pontife de l’Eglise catholique. S’il pense à la nomination des évêques, nommés par le pape, après avis du nonce apostolique, basé sur les conseils des évêques locaux (qui proposent des noms), et sélection de la Congrégation des évêques, elle est certainement plus démocratique que la nomination des ministres et des préfets…