Dans une tribune du Journal du Dimanche, l’ancien président analyse l’attitude de son successeur depuis son annonce de la "promulgation sans application" du CPE :
"Le président de la République, auquel la Constitution fixe comme première mission de ‘veiller au respect de la Constitution’, a signé et promulgué une loi votée par la Parlement. D’une manière surprenante, il annonce le même jour que cette loi ne sera pas appliquée. En vertu de quels pouvoirs ?"
Prenant acte de cette situation grotesque, Giscard prône le retrait du CPE. Pour lui, il n’y a comme alternative que cette capitulation ou "attendre le pourrissement".
Il y aurait pourtant bien eu une troisième solution : contrer le mouvement anti-CPE dès les premières semaines par la mobilisation de l’appareil militant de l’UMP qui, sur le papier, devrait pouvoir rassembler dans la rue au pied levé des dizaines de milliers de personnes. Mais si l’UMP avait été capable de cela, ce n’aurait pas été l’UMP que nous connaissons.
Le feuilleton se poursuit demain, avec une allocution de Villepin à 10h30.
Renard Embusqué
En effet, le feuilleton se poursuit demain: en plus de la conférence de presse à 10h30, Villepin sera l’invité du journal de 20 h sur TF1.
De plus, Sarkozy sera l’invité de lémission d’Europe 1, mardi matin à 8h15.
Olivier
Il faut quand même souligner que l’on atteint le sommet de la décadence en démocrassouille:
Une loi votée par un Parlement dont la majorité absolue est UMP; des députés UMP (sarkozystes) qui menancent de voter une li d’abrogation…de la loi qu’ils avaient dûement votée auparavant; un Président qui promulgue une loi tout en en interdisant l’application; un chef de part, Sarkozy, qui se place maintenant en négociateur avec les syndicats, en lieu et place d’un gouvernement; des collégiens et lycéens boutonneux et avachis qui finissent par gouverner la France, par la terreur intellectuelle et physique dans la rue…
Il est temps que ce pitoyable étalage de lâcheté cesse.
Jean
Que Monsieur Giscard,grand architecte de l’europe telle que nous la connaissons,grand maitre d’oeuvre du regroupement familial,et grand complice de la loi sur l’avortement SE TAISE !!!
Anonyme
Reconnaissons quand même à Giscard que quand il s’agit de moucher Chirac il est assez bon…..
Pierre
Il n’est pas diificile pour u hypocrite de casser le président….
le chat
Bien envoyé, Giscard !
Seulement, la forfaiture, aujourd’hui, tout le monde s’en fout !
Les nains moraux et intellectuels sont dans la rue, dans les parties de droite ou de gauche, dans les médias, dans les tribunaux et au gouvernement.
Feravec
La loi organique précise le devoir de réserve du Conseil Constitutionnel ( et de ses membres dont M. Giscard d’Estaing )
Art. 7. – Un décret pris en conseil des ministres, sur proposition du Conseil constitutionnel, définit les obligations imposées aux membres du Conseil, afin de garantir l’indépendance et la dignité de leurs fonctions. Ces obligations doivent notamment comprendre l’interdiction pour les membres du Conseil constitutionnel, pendant la durée de leurs fonctions, de prendre aucune position publique sur les questions ayant fait ou susceptibles de faire l’objet de décisions de la part du Conseil, ou de consulter sur les mêmes questions.
M. Giscard d’Estaing ne respecte pas plus la constitution que M. Chirac.