Le Parti travailliste de Gordon Brown s'est classé 3e au scrutin européen, avec 15,3 % des voix : depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais le Labour n'a enregistré un aussi mauvais score au niveau national. Le parti au gouvernement a été devancé non seulement par les Conservateurs (27,7 %), mais également par le United Kingdom Independence Party (UKIP, 16,5 %), qui réclame le retrait de l'Union européenne. À cette humiliation s'ajoute l'élection de deux candidats du British national party (BNP), une première dans l'histoire du parti de droite nationale dont la percée électorale se limitait jusqu'à présent au niveau local.
Les éléments semblent donc réuni pour que Gordon Brown démissionne. Mais ce dernier refuse. De même qu'il refuse d'organiser des législatives anticipées. Il peut attendre jusqu'à juin 2010. L'enjeu est en effet de taille. Les Conservateurs ont promis un référendum sur le Traité de Lisbonne s'ils étaient élus, ce qui est fort probable. Et le non pourrait certainement l'emporter. En retardant son départ, Gordon Brown cherche à sauver le Traité de Lisbonne. Toujours pas en vigeur, il manque encore les ratifications tchèque, polonaise, allemande et bien sûr le nouveau référendum irlandais, mal parti pour le non depuis la défaite de Ganley.
Kevin
“Gordon Brown cherche à sauver le Traité de Lisbonne”
En fait, je crois qu’il cherche a sauver seulement lui-meme. Depuis les annees 80, nos parlemantaires s’ont refuses de demissioner pour le bienfait du pays.
Ils ont demande aux eux-memes, “Et si on ne demissione pas? Qu’est-ce qui se passerait? Rien!”
Ainsi, il s’agit de leurs propres voeux, juste comme l’affaire des frais parlementaires.