Aux confins de la Sibérie, les derniers survivants du Goulag stalinien vivent encore à deux pas des anciens camps où des centaines de milliers de leurs semblables sont morts, de faim, de froid, d'épuisement. Ces rescapés, libérés après la mort de Staline, sont restés à Magadan parce qu'ils n'avaient nulle part où aller. Nulle vie à recommencer. Dans ce documentaire, Anna, Olga, Bronislava… racontent l'absurdité et la violence des arrestations, les tortures, les camps de travaux forcés, l'arbitraire des gardiens, la barbarie d'un système qui a broyé tant de leurs compagnons d'infortune.
Goulag, la mémoire enfermée
5 commentaires
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senex
Et dont le “très gentil” Poutine,alors colonel du “très gentil KGB”, fut acteur et prosélyte avant d’enfiler la veste de” faux tsar….et de maintenir en activité son réseau.A quand un Nuremberg de ces bourreaux cyniques et profiteurs de la naiveté humaine…?
Papon
On devrait envoyer M.Malenchon y faire une visite, ça lui donnera des idées…
chartreux
Sait-on si ce documentaire sortira en DVD ?
Bruno de Cools
Mais Poutine n’était même pas né !!!
Il redresse petit à petit son pays, et ses traditions religieuses, au milieu des pires difficultés…On aimerait bien en avoir un pour redresser la France!
Noe
Nombre de camps appartenant au Goulag sont toujours en activité. Le plus ennuyeux est que le communisme et ses horreurs loin d’avoir disparu sont au contraire plus vivants que jamais à travers la dictature de la norme. Ce système fondé sur l’omnipotence de la loi s’impose partout en vertu du principe qu’une société juste est le fuit d’un système juridique performant capable de prendre en charge dans ses moindres détails l’organisation de la société civile. A ce titre, la Russie d’aujourd’hui fondée sur un système technocratique garantissant un Etat puissant et performant a rejoint le camp des démocraties où l’individu est intégralement contrôlé par l’appareil étatique. Le voeu de Lénine qui ambitionnait de façonner une société où la liberté serait la même pour tous, car tous seraient égaux dans la soumission à un Etat tout puissant garant des libertés civiles, se trouve ainsi réalisé de Vancouver à Vladivostok en passant par Brest. Nous avons eu droit à un répit pacifique de quelques dizaines d’années, le temps que s’effectue la métamorphose de l’occident absorbé dans la “maison commune”. Il est à craindre qu’une période plus offensive et violente ne s’ouvre nos yeux avec l’état d’exception et la création d’un réseau de camps aux Etats-Unis, tandis que l’Europe se dote subrepticement d’un appareil répressif digne des pays totalitaires avec la création d’organes de police européens aux pouvoirs étendus et de moyens de répression fondés sur la surveillance électronique des réseaux complétée par des drones.