Avec l’aval du maire, Callac (22), ville de 2200 habitants, a été choisie pour y installer des immigrés. Convaincu que les personnes réfugiées sont une chance pour la France, le fonds de dotation Merci, une fondation familiale créée en 2009 pour des actions de solidarité, veut faire «la preuve par l’exemple».
Une pétition a recueilli plus de 4000 signatures :
«Nous pensons qu’une commune ne peut pas accueillir en quelques années 5% de sa population sans risquer de se transformer profondément».
Un collectif « Pour la défense de l’identité de Callac » s’est créé.
Le maire (DVG) Jean-Yves Rolland indique :
«Le projet Horizon est une aubaine pour Callac parce qu’il arrive à point nommé pour redynamiser le cœur de la ville, souligne l’édile dans son dernier bulletin municipal. Le fonds de dotation Merci (…) va, avec l’installation de réfugiés politiques, répondre en termes d’emplois aux manques du territoire, permettre par la création d’une SCIC (Société Civile d’Intérêt Collectif ) de se réapproprier des bâtiments vacants pour certains en péril en les réhabilitant pour y installer des réfugiés» . «On n’a pas de chiffre à annoncer, ni de date à vous donner non plus ».
Membre du collectif « pour la défense de l’identité de Callac », Michel Riou dénonce :
« A Callac, il y a des gens qui cherchent du travail depuis longtemps, pourquoi on ne leur offre pas des formations, des logements réhabilités, à eux ? Nous, on est apolitique et pas raciste, ça ne nous dérange pas qu’il y ait quelques familles immigrées à Callac. Mais je remarque que ces étrangers n’ont pas trouvé de travail ici. Depuis qu’ils sont là, ils vivent sur le compte de la société…» .
Quelque 35 réfugiés sont là depuis plus d’un an. Pour Moulay Drissi, autre membre du collectif, «ce qui caractérise ce projet, c’est d’abord le flou»
«Notre maire n’a pas été élu pour cela, puisque ce projet ne figurait pas dans son programme ! Or c’est un projet de société ambitieux, qui doit être mené avec l’adhésion constante de la population. Quelle est l’arrière-pensée de la Fondation Merci ? Pourquoi la mairie veut-elle à tout prix faire venir des étrangers ? La solution, c’est que tout le monde joue cartes sur table, et que l’on organise un référendum ».
C.B.
Quand, pour les présidentielles de cette année, les maires ont été fortement sollicités à accorder un parrainage “pour faire vivre la démocratie”, certains maires -surtout de communes n’ayant pas un très grand nombre d’habitants- ont astucieusement eu recours à une interrogation de l’avis de leurs administrés, se mettant ainsi à l’abri de critiques (“mais c’est l’avis des habitants, pas le mien”). Ce maire eût été bien inspiré de faire s’exprimer les habitants du lieu, avant de donner son accord.
Arwen
Quelle tristesse…
Ce maire va déchanter lorsqu’il comprendra les conséquences de la « diversité » dans quelques temps mais il sera trop tard.
Virtus
La population va déchanter. Le maire, lui, assistera de loin à l’échec de sa généreuse politique, échec uniquement imputable à la mauvaise volonté de ses méchants administrés réfractaires au changement…
A.MOR
Ceci est une preuve de plus que voter c’est aliéner sa liberté
Ne plus avoir droit de contester des décisions prises aux nom des électeurs sans leur consentement
Le meilleur exemple a été donné par Sarkozy et le traité constitutionnel européen
Mais encore Sarkozy n’avait pas été élu pour favoriser la destruction de l’industrie sidérurgique et commencer celle du nucléaire malgré tout ce que l’on voudrait nous faire croire et tous les boniments de ce triste personnage gouvernant la France pour l’étranger
A.MOR
Il faut pour mieux comprendre
Chercher qui finance
Soyez sûr que ces gens seuls bourreaux se faisant passer pour victimes sont à la manœuvre.
lecer
Excellente question à mettre en parallèle avec celle-ci (émise par l’un des membres du collectif « pour la défense de l’identité de Callac ») : ” Quelle est l’arrière-pensée de la Fondation Merci ?”
Voulez-vous un début de réponse ? Alors, sachez que la Fondation Merci a été créée en 2009 par Marie-France Goutal (la soeur d’Annick, des parfums du même nom) et son époux, Bernard Cohen, grâce à des fonds très importants issus de la vente très fructueuse de la marque de vêtements pour enfants Bonpoint qu’ils avaient fondée en 1975. Bernard Cohen, juif tunisien arrivé en France avec ses parents après l’indépendance du pays, fut très aidé dans ses diverses entreprises commerciales successives par… la banque Rothschild. La boucle est bouclée.
christianlair
Prenez-en donc chez vous , dans votre propriété , monsieur le maire ! Je suis sûr que vous aurez assez de place pour en loger un certain nombre , non ? Vous changerez très vite d’opinion !………….