Le Monde évoque le péché mortel du nouveau porte-parole du ministère de l’intérieur :
"ancien journaliste, au Figaro, puis directeur de la rédaction de l’hebdomadaire Valeurs actuelles de 2000 à 2007, chroniqueur sur I-Télé, il a été élu en 1983 conseiller du 19e arrondissement de Paris.
Mais, plus discrètement, il a aussi milité à l’extrême droite, au Parti des forces nouvelles (PFN) dans les années 1970, à partir du lycée Condorcet où il a étudié. "Un engagement de jeunesse, admet M. Gachet, comme d’autres ont été trotskistes, mais de l’autre côté. J’étais très motivé par 1968, la guerre du Vietnam et la détestation du communisme". Créé en 1974, issu d’Ordre nouveau, le PFN fut, jusqu’en 1981, le principal rival du Front national et opta pour une stratégie radicalement différente en prônant des accords avec la droite. La plupart de ses cadres finirent par rallier le Centre national des indépendants et paysans (CNIP). […]
Il publiera un nouvel essai au mois de mars, Mai 68, la grande arnaque (éditions Alphée), consacré à ses "victimes"."
Après quelques ministres toujours bien à gauche, la nomination d’un porte-parole qui "ne représentera ni la ministre, ni son cabinet", ayant milité à droite de la droite dans sa jeunesse, est-ce déjà trop dans la balance de l’ouverture pour Le Monde ?