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France : Politique en France

Graves questions sur le financement de la campagne d’Emmanuel Macron

Graves questions sur le financement de la campagne d’Emmanuel Macron

Le député LR Olivier Marleix a été interrogé dans Marianne :

Vous avez été entendu le 29 mai dernier par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) car vous aviez signalé en janvier dernier les opérations de vente des activités énergie d’Alstom à General Electric et la fusion Technip-FMC à la justice. Pourquoi cette démarche ?

J’ai signalé ces opérations au parquet de Paris parce que le fait que l’on puisse retrouver dans la liste des personnalités qui ont contribué financièrement et opérationnellement à la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron des acteurs intéressés à cette vente et cette fusion serait, si cela est avéré, problématique. Des faits dont je n’ai pris connaissance, notamment par un article de Marianne joint à mon courrier, qu’en mai 2018. En droit, ces dons, mêmes réalisés sous une forme légale, pourraient constituer un “pacte de corruption” ou une “prise illégale d’intérêt”.

Les sommes en jeu dans ces fusions sont immenses : dans la vente d’Alstom power à GE, du seul côté d’Alstom les « coûts de l’opération » avoisinaient les 300 millions d’euros, souvent en success fees (des primes au résultat en somme, NDLR). Pour une banque d’affaire l’enjeu s’élève à 10 ou 15 millions d’euros.

Pendant ses deux années à Bercy, M. Macron a autorisé des fusions pour des montants colossaux. Alstom-GE : 13 milliards d’euros. Alcatel : 15 milliards. Lafarge : 17 milliards. Technip : 8 milliards. Cette accélération de l’histoire est inédite… Que les financiers de la campagne, MM. Kohler et Denormandie aient été en charge de ces dossiers au cabinet souligne le mélange des genres ! […]

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4 commentaires

  1. Les petits arrangements entre le monde politique, la haute finance et l’industrie sont le moteur délétère de la macronie déliquescente. Il s’agit là du renvoi d’ascenseur classique qu’on retrouve souvent dans le milieu des mafieux.
    Nous savons d’avance que cette plainte ne sera suivie d’aucune poursuite car bien-sûr le petit monde de la justice participe à ce club fermé très sélect où on se partage le gâteau de la ripoublique.

  2. eh oui , voilà que micron pourrait bien se retrouver rattraper par la justice s’il existe encore quelques juges qui ne sont pas pourris. Quant à la vente de nos grands groupes à “l’ennemi” il avait fait déjà pas mal de boulot le démolisseur de la France et il y a encore des c… qui votent pour ce voyou et sa clique

  3. Un costume sur mesure met en branle le Parquet national financier parce que le bénéficiaire devait être écarté des élections. Mais des millions d’euros de pots-de-vin dans les poches de JUPITER et de ses séides, c’est un détail de l’histoire sur lequel les autorités (compétentes ???) ne peuvent pas avoir d’opinion, parce que grassement soudoyées par le pouvoir en place. Dormez bien, bonnes gens, le Président est innocent comme l’agneau qui vient de naître…
    ???????

  4. Trois sujets sont toujours incomplets pour les citoyens :

    Patrimoine avant les élections et origine de celui-ci,

    Financement de la campagne et origine des fonds,

    Tenants et aboutissants de l’affaire dite Benalla.

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