Communiqué de Grégoire Boucher :
"Je suspends mes émissions à Radio Courtoisie tant que Henry de Lesquen n’aura pas démissionné. Pour reprendre le célèbre aphorisme d’Alphonse Allais, « Une fois qu'on a passé les bornes, il n'y a plus de limites ». Avec Henry de Lesquen, nous sommes servis. Notre François Pignon à nous n’a aucune limite et il ose tout. Sa dernière saillie sur son site de campagne traite du « coefficient de blancheur des équipes de balle au pied »… Il devient raisonnablement et moralement impossible de poursuivre toute forme de collaboration avec ce monsieur qui met depuis de trop longs mois Radio Courtoisie en danger.
Je ne reviendrai pas ici sur la gestion calamiteuse qui est la sienne à la tête de la radio depuis 10 ans. Le temps fera rapidement son œuvre. Je ne reviendrai pas sur l’utilisation maladive et indécente que ce monsieur fait de la mémoire de Jean Ferré et surtout de Serge de Béketch. C’est un sentiment de honte qui m’envahit à chaque fois qu’il nous impose, jour après jour, la voix agonisante de notre ami et maître dont il use et abuse sans vergogne. Je ne reviendrai pas non plus sur les méthodes paranoïaques qui sont les siennes et le droit qu’il s’arroge depuis toujours de couper grossièrement la parole à tous ses invités autant qu’à censurer la parole des patrons d’émission, pourtant réputés libres de s’exprimer. Censure dont j’ai été victime presque systématiquement à chacune de mes émissions depuis 3 ans. La dernière censure exercée contre Catherine Rouvier et l’abbé de Tanoüarn prouve que la situation est beaucoup plus grave qu’il y parait.
À mon tour, je suspends donc mes émissions sine die, en attendant que Monsieur Henry de Lesquen retrouve un peu de raison et qu’il quitte la direction de Radio Courtoisie. J’apporte enfin mon entier soutien à tous les patrons d’émission victimes de ce comportement honteux et pathologique, et réitère ma plus totale solidarité à la demande du « Collectif des patrons d'émission » exigeant dans son communiqué du 11 juin dernier le départ de M. de Lesquen de la Radio. Il n’a d’ailleurs plus de temps à perdre à Radio Courtoisie car, de toute évidence, les portes du palais de l’Élysée lui tendent les bras pour 2017, bien que ce soit, sans doute, un peu trop modeste pour son talent et qu’il devrait viser le trône du Saint-Empire ou celui du Saint-Siège, dès que le pape François aura eu la délicatesse de lui laisser la place qui lui revient de droit, de fait et de toute éternité.
Vive Radio Courtoisie !"