A l’heure où François Hollande soutient le terrorisme en fêtant le pseudo cessez le feu du 19 mars 1962, le dernier film de Patrick Buisson, patron de la chaîne Histoire, est consacré à la guerre d’Algérie.
Dense, le film Les dieux meurent en Algérie – La guerre des combattants raconte la guerre d’Algérie, avec des textes d’auteurs français et algériens que la guerre a opposés, lus par Jeannette Bougrab, Jean-Louis Cassarino et Nicolas Saint-Georges. Les images, souvent inédites, ne masquent rien de ce que fut cette guerre révolutionnaire.
Lors de l’avant-première de ce film, qui sera diffusé le 13 avril, dans une salle comble à Paris, où l’on pouvait trouver Philippe de Villiers, Eric Zemmour, mais aussi de nombreux journalistes, Patrick Buisson a évoqué les 4 guerres qui se sont déroulées : la guerre entre l’Algérie et la métropole bien sûr, mais aussi la guerre entre indépendantistes du FLN et du MNA de Messali Hadj, qui fut la plus meurtrière, la guerre entre Algériens partisans de l’Algérie française, les harkis, et Algériens partisans de l’indépendance, qui fut sans doute la guerre la plus cruelle, et enfin, la guerre entre Français, entre ceux qui ont suivi la trahison du gouvernement et ceux qui ont voulu rester fidèles, ou, comme le dit Hélie Denoix de Saint-Marc, ceux qui ont “préféré le crime de l’illégalité au crime de l’inhumanité“.
Evoquant la foi des combattants, ces Algériens qui ont perdu la guerre sur le champ de bataille mais qui l’ont finalement gagnée à Evian, faisant aussi des rapprochements entre les égorgements récents et ceux de cette guerre passée, Patrick Buisson déclare :
“Aujourd’hui, certains s’interrogent : la religion et le sentiment national ne seraient-ils pas le cœur battant de l’histoire ? Il n’est pas trop tard pour le comprendre.” “On n’en a jamais fini avec la poussière des dieux morts.“