Des enseignants pour l’enfance :
Dans son guide d’accompagnement à la « Prévention de l’homophobie et de la transphobie dans les collèges et les lycées », l’Education nationale entend lutter contre les préjugés. Pour mettre fin aux discriminations, le Ministère expose une stratégie qu’on est en droit d’interroger.
Pour les auteurs de ce Vademecum en effet, il s’agit d’inciter chaque collégien et lycéen à « devenir un allié des jeunes LGBT ». Pour ce faire, on conseille au personnel enseignant « d’accompagner la création par les élèves d’une alliance ». Inspirée des pays anglo-saxons, cette structure se veut « un lieu sûr où les jeunes LGBT peuvent se socialiser, se soutenir mutuellement et discuter des enjeux liés aux LGBTphobies ».
On imagine les choses alors : des forteresses arc-en-ciel où se cultiverait l’entre soi des particularismes. Des groupes à thématique sexuelle qui n’admettraient que les initiés. Des officines privées où l’amour même serait matière à sectarisme. S’autorisant de questionnements intimes, de telles enseignes auront pour effet d’inquiéter les consciences en alertant des enfants, dont les plus jeunes n’ont que 11 ans. Le tout dans une enceinte scolaire qui est sensée rassembler par la culture, faire grandir dans l’effort.
La rue de Grenelle divise quand elle veut unir. Sa politique érige les minorités pour marginaliser les majorités. Ce faisant, elle exclut par inclusion, elle disperse par fragmentation. Il est finit le temps où l’on se chamaillait pour des boutons et des bretelles. Arrive, avec ces injonctions partisanes voulant servir une « Prévention de l’homophobie et de la transphobie dans les collèges et les lycées », le temps des conflits et des heurts. Le temps prématuré et illégitime d’une guerre des sexes à l’école.
DUPORT
Il est évident que c’est le gouvernement qui crée l’homophobie et l’amplifie sans cesse.
A force d’imposer on provoque le rejet, puis le raz le bol et enfin la haine…
A l’époque ou il n’y avait pas de revendications LGBT, et qu’ils se montraient discrets, je me souviens que les homos étaient beaucoup mieux tolérés dans la société. Il y avait même une certaine connivence avec certains, comme Jacques Chazot, qui s’affichaient ostensiblement.