Devant l’Association de la presse diplomatique française, Bernard Kouchner est revenu sur les propos qu’il avait tenu le 16 septembre en déclarant qu’on devait se "préparer au pire" c’est à dire à une "guerre" avec l’Iran. Il a proposé plusieurs alternatives:
"On peut dire ‘kinetic action’",
en référence à un terme utilisé par le président américain George W. Bush.
"On peut dire aussi : conflit de haute intensité. On peut dire également : l’acmé de la crise".
Puis il a déclaré ouvertement :
"Enfin, quand on évoque le bombardement sur un pays, en gros, ça s’appelle la guerre".