Suite de la traduction de Daniel Hamiche :
"Certaines questions autorisent des opinions variées et les catholiques bénéficient d’une marge d’appréciation pour ce qui est de soutenir ou de s’opposer à des décisions politiques particulières. C’est le cas de la question du déclenchement d’une guerre ou de l’application de la peine capitale. […] Le pape Benoît XVI, quand il était encore le cardinal Joseph Ratzinger, s’est exprimé là-dessus […] :
« Toutes les questions morales n’on pas le même poids moral que celles de l’avortement et de l’euthanasie. Par exemple, si un catholique n’était pas d’accord avec le Pape sur l’application de la peine capitale ou la décision d’entrer en guerre, on ne devra pas pour cela le considérer comme indigne de se présenter pour recevoir la Sainte Communion. […] Il peut y avoir une légitime diversité d’opinions même chez les catholiques quant à déclarer une guerre ou appliquer la peine de mort, mais jamais, cependant, pour ce qui concerne l’avortement et l’euthanasie » (WRHC n. 3).
C’est également vrai de beaucoup d’autres questions sujettes au débat politique : la meilleure manière d’aider les pauvres, de gérer l’économie, de protéger l’environnement, de s’occuper de l’immigration, de procurer l’éducation, la santé, les soins et d’assurer les retraites."