D'Hugues Kéraly dans Sed Contra :
"Tout ce que nous savons aujourd’hui de façon certaine du virus de la grippe H1N1 se résume à sa forte contagiosité, assorti d’une très faible mortalité. Moyennant quoi le gouvernement français monte sur un buldozer pour écraser la souris : au nom du “principe de précaution”, il a commandé 94 millions de doses de vaccins (deux injections sont requises), qui devraient rapporter près d’un milliard d’euros aux laboratoires pharmaceutiques. Merci pour eux ! […]
Le vaccin sera-t-il efficace ? De grands épidémiologistes en doutent sérieusement, le H1N1 appartenant à l’hypocrite famille des virus mutants… Sera-t-il sans danger ? Rien n’est moins sûr, compte-tenu des délais requis pour s’en assurer, qui peuvent s’étaler sur plusieurs années. Suite aux révélations sur les adjuvants du vaccin, le tiers des infirmières britanniques ont déjà refusé l’injection. Et aux Etats-Unis, le ministre de la Santé vient de signer un étonnant décret, qui garantit l’immunité juridique aux industries pharmaceutiques et aux autorités fédérales, au cas où la vaccination “tournerait mal”…
Toujours au nom du “principe de précaution”, le gouvernement français prévoit d’interdire des rassemblements, de bloquer des moyens de transport ou de fermer des entreprises et des écoles au premier toussotement suspect de H1N1. Les médias ont emboîté le pas, comme pour ajouter la panique des foyers à la disproportion des politiques sanitaires. Le vrai risque pourrait bien être désormais celui d’une paralysie nationale, fruit de la peur et de l’ignorance, du “sauve-qui-peut”, du “chacun pour soi”, qui coûtera cent fois plus cher au pays que l’achat des vaccins ! Il faudrait pouvoir vacciner aujourd’hui la classe politique et la classe informante contre le cycle infernal du “principe de précaution”."
romain Dyli
On peut sentir déjà quelque chose qui se passe derrière. Par exemple, des détournements de fond de la part de certains états. En plus, tout cela est une aubaine pour l’industrie pharmaceutique.
Cela permet à l’État, comme vous le précisez, d’exercer plus de contrôle sur la vie de chacun. Tout cela montre que quelque chose se prépare et cela ne sent vraiment pas bon.
bibonne
cette plaisanterie a couté des centaines de millions de dollards au Mexique, le gouvernement ayant bloqué par ces mesures toute l’activité du pays, alors que son économie est bien malade (40% de la population en dessous du seuil de pauvreté), il y eut 159 morts, alors que la guerre du narco-trafic a fait 7000 morts en 7 mois de 2009
david
Et le pastis ?
Alex
Pour habiter la nouvelle Calédonie depuis plus d’un an et avoir vu 25% des effectifs de ma société touchés par cette grippe (en cumulé), je puis vous assurer qu’elle n’a rien d’extra ordinaire si ce n’est sa très grande contagiosité.