Des témoignages dramatiques parviennent de la congrégation des missionnaires salésiens de Port-au-Prince, selon laquelle un prêtre aurait été tué tandis que 200 séminaristes seraient ensevelis sous les décombres. L'œuvre Enam et l'institut annexe San Giovanni Bosco, de même que l'œuvre des Petites Sœurs de père Bonhem, confiée aux Salésiens, et la Lakay, auraient été gravement endommagés par le séisme qui a frappé la capitale haïtienne mardi soir.
La fondatrice de la Pastorale des Enfants de l'Église catholique brésilienne Zilda Arns (75 ans) figurerait elle aussi sur la liste des personnes portées disparues. Pendant ce temps, Port-au-Prince reste ensevelie sous la poussière, alors que des milliers de personnes creusent à mains nues dans l'attente des premières aides internationales. Selon le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive, le bilan des victimes du séisme pourrait être "bien au-dessus de 100.000 morts".
Hideyuki
La cathédrale serait également “totalement détruite”.
Prions pour ces pauvres gens.
Alain
quel malheur, les médias anglo-saxons parlaient ce matin de 500,000 morts…
louis
Pays de misère qui s’était révolté contre le colonialisme français puis reposé sur ses lauriers, livré aux dictatures de misérables crapules, ne vivant que des ressources de ses expatriés et quelques maigres activités, dont les bâtiments étaient construits en mauvais matériaux à cause de la corruption totale, sans soins, sans secours, sous la dictature totale depuis longtemps et la dépendance ! Si, en effet, il-y-avait eu des immeubles antisismiques et des infrastructures permettant les secours et la police, les dégâts seraient limités.Cette catastrophe est totalement révoltante et injuste, j’ai fait un don en ligne au secours catholique, c’est une population très religieuse comme beaucoup d’Antillais, j’espère que les secours seront le plus efficaces possibles et ne donneront pas lieu à des abus et détournements.
Nicolas
Haïti est l’archétype de la décolonisation mal assumée et mal vécue par une population incapable de faire face par elle-même à son destin parce que composée esstiellement d’esclaves débarassés de leur maîtres blancs. On a aujourd’hui du mal à se rappeler que ce territoire, avec les riches Antilles, était l’objet des convoitises anglaises et françaises, au temps où le commerce des épices faisait la fortune des négociants de la Compagnie des Indes. La Révolution de 1789 a ruiné tout cela, d’abord en détruisant les moyens maritimes de la France et ensuite en inculquant aux colonisés de faux idéaux démocratiques qui les ont poussés à l’indépendance. On connaît la suite faite de misère et de malheurs de toutes sortes que les invocations vaudou n’ont pas suffi à conjurer, bien au contraire