Une enquête montre que l'absence d'un label reconnu ouvre des opportunités aux escrocs appâtés par un marché en expansion régulière. La caméra de Canal + démontre par exemple que les poulets du géant Doux n'ont de halal que le cachet. Par ailleurs, des bonbons estampillés halal contiennent en réalité de la gélatine de porc. Le site Al-Kanz s'indigne :
“De très nombreux musulmans ont dans leur frigo, bien rempli pour le Ramadhan [et oui, on mange beaucoup durant le jeûne…], des produits haram (illicites), abusivement estampillés halal”.
Une étude du cabinet Xerfi publiée en mars évalue à près de 4 milliards d'euros, en progression de plus de 10% par an, le marché du halal. Un autre cabinet, Solis, spécialisé dans le marketing et les “sondages ethniques” estime à 5,5 milliards le chiffre d'affaires 2010 du secteur.
Halal ou pas halal ? Les musulmans veulent savoir. Nous aussi.