Extrait de la tribune de Frédéric Pons dans Valeurs Actuelles :
"Monsieur le président, vos propos révèlent un étonnant état d’esprit à l’égard des militaires. Jamais, à l’exception sans doute des journalistes, vous ne vous êtes exprimé avec une telle force en direction d’une corporation. […] Les armées, autant que les enseignants, les infirmières, les paysans ou les pêcheurs, ont droit au respect du chef de l’État, même si elles n’ont pas de syndicats pour se défendre et riposter. On ne traite pas des hommes et des femmes prêts à sacrifier leur vie pour les autres comme des petits voyous de banlieue.
Halte au feu, Monsieur le président ! La défense de la France mérite plus de considération. Pour la énième fois depuis vingt ans, le pouvoir politique impose aux armées une réforme majeure, à cause, vous le savez bien, des promesses budgétaires jamais tenues qui ont dégradé l’outil militaire. Pourquoi condamner cette communauté, pourtant prête à relever le défi, ce qui ne semble pas être le cas d’autres secteurs de la société que vous vous gardez de brocarder aussi vigoureusement."
Raoul
Monsieur Sarkozy, champion du respect dit il, devrait apprendre cet article par coeur.
Pitch
J’ai comme l’impression que le coup de sang de Sarko envers cette malheureuse affaire de tir à balles réelles est liée à la peur bleue qu’il a eu de se faire abattre à son départ de Tel-Aviv voilà quelques jours.
En effet, je ne crois pas une seconde à la thèse rabâchée par nos médias du suicide du militaire israélien, mais bien plus à une tentative d’attentat envers la personne de notre auguste président.
lm d wlt
et la thèse de l’accident impardonnable
elle est recevable celle là ?
on ne vide pas son chargeur sur la foule par inadvertance
sans se rendre compte que ce que l on fait !
surtout si l on est un super pro
Pascal G.
Toutes les républiques ont toujours méprisé, voire soupçonné ou persécuté ou instrumentalisé voire trahi (DE GAULLE) le corps des officiers, l’affaiblissant matériellement et institutionnellement, avant de lui demander des sacrifices écrasants, jusqu’à mener nos armées aux pires déroutes, faute des moyens matériels et financiers nécessaires.
Nicolas SARKOZY, entouré de technocrates, d’affairistes et de policiers francs-maçons barbouzards ne peut que continuer dans cette attitude d’incompréhension de la grandeur de la vocation militaire : la fonction crée l’organe.
De plus on ne voit pas pourquoi N. SARKOZY traiterait mieux moralement et plus respectueusement le chef d’Etat-Major de nos armées qu’il ne l’a fait avec ses deux premières épouses. Il y a en lui un mépris constant pour ce qui est civilisé et noble, et une avidité de domination qui l’empêche de comprendre ce qui a fait longtemps la subtilité des moeurs françaises, et qui demeure encore ancré chez de nombreux Français. La manière dont il s’est mis télévisuellement en avant après la libération d’Ingrid BETANCOURT démontre sa totale absence de goût de la vérité et de sens de la délicatesse. Ce qui lui est particulier, c’est vraiment sa vulgarité de parvenu levantin, entre bazar et felouque.
HB
En total accord de pensée avec Pascal G.
Je n’aurai pas mieux dit.
Démission de l’arriviste.
BOGOMIR
Les militaires devraient refuser de défiler pour le 14 juillet! Personne ne pourrait le leur reprocher, puisque ce n’est qu’une parade. Ce serait certes de la désobéissance collective, mais pas face à un ennemi.
Nicolas Sarközy serait privé de médiatisation et ridiculisé!
RC
La communauté militaire n’est pas prête d’oublier ces affronts …
RIRI
Je crois que Sarkozy a fait un service militaire fictif (balayeur en treillis dans une entité militaire parisienne), rentrant à la maison tous les soirs. Sa vision de l’armée est forcément déformée. Comme en plus il est très mal élevé, ça n’arrange rien.Chaque jour qui passe confirme qu’il n’a pas la pointure d’un chef d’Etat mais celle d’un excellent second rôle de la magouille politique, parfait pour monter des coups s’il reste bien sous contrôle (encore que Balladur n’ait pas vraiment eu à se féliciter de ses compétences…).
Quéribus
Chiche président Sarko’, adressez-vous de la sorte à la CGT…
Jean Theis
D’accord avec tous les commentaires ci-dessus. Mais quand même, comment peut-on tirer par inadvertance sur une foule – à moins d’être sous l’emprise d’une drogue ?