Du général Claude Ascensi (2S) dans Les 4 Vérités :
Le 7 octobre, la France a découvert avec horreur les abominations dont le Hamas était capable.
Réserve faite des banlieues islamisées et de la mouvance islamo-gauchiste, la condamnation a été unanime.
Pourtant, au fil des jours, l’indignation s’est estompée et les critiques se sont reportées sur Israël au prétexte d’une riposte disproportionnée.
Étrange démarche qui renvoie dos à dos victimes et agresseurs.
Pour les plus anciens d’entre nous, ce processus est bien connu : c’est celui dont a bénéficié le FLN en Algérie et dont nous payons encore le prix sur les plans politique, diplomatique et historique.
Dans ces deux conflits, l’arme principale des insurgés est la terreur.
Elle vise un triple but : obtenir la soumission des populations, creuser le fossé entre les communautés et provoquer des représailles aussi féroces que possible.
Les horreurs commises par le Hamas sont trop proches pour qu’il soit nécessaire de les rappeler.
En revanche, qui se souvient encore des massacres commis par les nationalistes algériens à Sétif, Guelma, Djidelli, El-Halia, Melouza, Oran, etc. ?
La liste serait trop longue à détailler mais, tout au long de ces huit années de guerre, l’horreur a succédé à l’horreur avec sa litanie de femmes violées et éventrées, d’enfants égorgés et de prisonniers torturés à mort.
Hier comme aujourd’hui, pareilles exactions ne peuvent rester impunies.
Elles sont inévitablement suivies d’une riposte dont le dosage est facile à mesurer pour les donneurs de leçons en chambre, mais qui l’est beaucoup moins pour les décideurs et encore moins pour ceux qui, sur le terrain, sont confrontés à l’horreur de la situation.
Un bon massacre bien sanglant permet d’ouvrir la porte à ce qu’on qualifiera ensuite de « représailles féroces », de « riposte disproportionnée » ou de « vengeance aveugle ».
La « bataille d’Alger » constitue le parfait exemple du bénéfice à attendre de cette stratégie.
Tout le monde a entendu parler des moyens mis en œuvre par les parachutistes pour éradiquer le terrorisme, mais personne ne sait qu’on comptait en moyenne 300 attentats par mois à Alger au printemps 1957 !
La victoire militaire s’est effacée devant le scandale politique et ne reste dans les mémoires que le souvenir d’une répression « aveugle et disproportionnée ».
On l’a vu à Sétif, à Sakiet-Sidi-Youssef et en bien d’autres lieux. On le voit déjà à Gaza.
L’orchestration médiatique des événements permet en outre de transmettre à la postérité des chiffres totalement falsifiés.
Il en fut ainsi à Sétif où les rapports officiels parlent de 600 morts du côté des rebelles.
Les historiens, avec les précautions d’usage, estiment ce chiffre à 3 000 morts au maximum.
Le gouvernement algérien, lui, n’hésite pas à avancer celui de 45 000, porté même à 60 000 par Ferhat Abbas !
Ces chiffres délirants sont, hélas, bien souvent repris par des journalistes, des « chercheurs » … et des politiques de tout bord !
De même, le souvenir qui risque de rester de la « bataille de Gaza » est celui des bombardements israéliens et du nombre de victimes calculé par le Hamas, tandis que la tragédie du 7 octobre serait occultée, ignorée, voire niée.
La stratégie du Hamas est bien la même que celle du FLN.
Comme elle, elle s’appuie sur la terreur exercée, aussi bien sur sa propre population que sur celle de l’adversaire.
Comme elle, elle repose sur un pouvoir sans partage acquis par la force en éliminant toute opposition interne : le MNA de Messali Hadj en Algérie, le Fatah de Mahmoud Abbas à Gaza.
Comme elle, elle bénéficie d’appuis solides à l’étranger : Égypte, Tunisie, Maroc pour le FLN, Qatar, Iran, Syrie pour le Hamas.
Bien évidemment, l’environnement international a profondément changé, les objectifs des protagonistes ne sont pas les mêmes, les moyens d’information ont considérablement évolué, mais la démarche reste identique : se présenter en victime, remporter la bataille de l’opinion publique et faire passer à la postérité le narratif mis au point, ici par le FLN, là par le Hamas.
Espérons qu’au contraire de la France, Israël aura la volonté et la capacité de transmettre à l’Histoire une version des faits plus conforme à la réalité vécue sur le terrain !
zongadar
Oh, comme ce ‘post’ me fait penser à la propagande otanusienne ! L’Otan étant l’équivalent du ‘ministère’ de la guerre (pour ne pas dire ‘la défense’) des mondialistes. Je ne nie pas certains faits mais leur usage et j’apprécie vraiment la dernière phrase.
Selon Michel Colon, la propagande en 5 points, applicables pour d’autres situations (par exemple, le 11/09, les injections, l’Ukraine….)
– on cache les intérêts économiques (gaz au large gaza, projet du canal ben gourion…)
-on cache l’histoire qui a créé cette situation (ici, colonisation incessante des territoires palestiniens (il suffit de regarder l’historique des cartes), Hamas créé par Israël pour contrer le Fatah, déplacement de la fête 2 jours avant, frontière ultra-surveillée dégarnie le 07/10, hélicoptères (ah, bon) tirant sur les festivaliers, services secrets au courant notamment par l’Egypte, mouvements boursiers avant l’attaque…bref, serait-ce un faux-drapeau? )
-démolir ceux qui leur résistent
-inverser agresseurs et agressés….
-monopoliser l’information, empêcher le public d’écouter différentes analyses et de pouvoir les confronter.
Michel Collon en 2012 : https://t.me/VeriteDiffusee/19594 et plus récemment, https://t.me/VeriteDiffusee/19537
un témoignage : https://t.me/VeriteDiffusee/19655
SouvenirdeBainville
Ce général ne voit qu’une partie de la réalité, il refuse de voir l’incroyable tragédie se déroulant depuis deux mois.
En Palestine , deux peuples veulent la même terre, les premiers y sont depuis des siècles au minimum, les seconds y sont depuis 1948, et vivaient avant en Europe orientale. Israël a sa courte cette histoire marquée par des organisations terroristes, et il a utilisé bien des moyens réprouvés par le droit international.
L’entente avec le Hamas parait de plus en plus malaisée à cacher. Et le gouvernement de Tel Aviv a laissé venir le massacre préparé par le Hamas, et sa riposte est tellement disproportionnée qu’il faut ne pas avoir d’âme pour ignorer ou accepter cette destruction systématique d’un territoire et de sa population de civils.
Henri.V
Pied-noir de 13 ans à l’époque nous avons quitté ORAN où fut vécue en juillet 1962 la même horreur que GAZA avec plus de 1500 civils morts et disparus en un jour.
Effectivement, les intérêts sous-jacents à ces horreurs étaient économique et l’enquête de mon père (officier des RG) avait permis de trouver sur Ben Bellah et ses acolytes (à Marnia) des roubles et des dollars ainsi que des courriers de syndicalistes français encourageant la libération par les armes (jointes au fric et courrier). il était déjà évident que les investissements français dans le gaz (Sonatrach), le pétrole, les minéraux d’Algérie contrariaient les intérêts américano-saoudiens ou russes donc le monde était contre la France autonome.
Depuis la France n’est plus autonome, puisque les munitions pour nos armes dépendent du vote du Congrés américain et plus l’Europe se développera économiquement, plus nos ennemis (dont les USA) vendront des armes et faciliteront la migration arabe sur l’Europe pour foutre le bordel chez nous.
Soyons réalistes : quelle est la différence entre l’invasion par la Turquie sur Chypre (membre de l’Europe) et l’invasion de l’Ukraine (non-membre) ? dans le 1°cas les médias se taisent et la Grèce est envahie, dans le 2°cas les médias nous nous intoxiquent de faux-droits pendant des années et ces slaves sont gavés de munitions, armes qui finiront dans nos banlieues. L’horreur des otages, des viols, des tortures n’est qu’un “détail” dans le business qui n’enrichit que les manipulateurs de dollars sur les NYSE, DAX, etc… et tant que l’on se focalise sur les foyers de guerre (allumés par les américains) on ne voit pas les progrés dans notre auto-destruction tels que la pétrochimie (dans la mer et dans nos assiettes), de l’esclavage par l’I-A (dans nos finances et notre santé), etc….
Ydelo
Bien d’accord avec les commentaires précédents. Le conflit israélo-palestinien est plus complexe que ce que ce général veut bien le dire. Il y a de la violence et du terrorisme des deux côtés, et pas seulement depuis deux mois.
Effectuer une comparaison avec la guerre d’Algérie est insultant pour la France et les pieds-noirs.
Meltoisan
Israël a le droit de vivre en paix sur un territoire qui raconte et porte leur Histoire depuis des millénaires. Sauf pour des antisémites, bien sûr (ou plutôt des anti-juifs).
SouvenirdeBainville
Vous êtes à côté de l’Histoire, les nouveaux israéliens ne descendent pas pour leur grande majorité des juifs dispersés d’il y a 2 000 ans. Ils descendent des ashkénazes venant du Sud de la Russie.
Ressortir le cliché de l’antisémitisme quand on est contredit, c’est refuser le débat, et se cacher derrière un lieu commun usé.