À Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, le proviseur du collège lycée privé sous-contrat Saint-Michel a envoyé une lettre aux parents, dans laquelle il écrit qu’il ne se préoccupera pas “des cas de harcèlement pour les enfants qui disposent de smartphones” en indiquant que “les parents qui fournissent à leurs enfants ces appareils doivent en assumer les conséquences”. Un professeur explique :
“Ça peut être choquant parce qu’on peut se dire qu’on ne s’occupe pas des enfants, toutefois, tout ce qui est harcèlement sur les réseaux sociaux, nous n’avons pas la main dessus”.
Le proviseur Yann de Cacqueray a clarifié ses propos :
“Il y a un certain nombre de choses qui sont de notre responsabilité à l’intérieur de l’établissement et si un élève est harcelé par d’autres élèves, il est absolument normal que nous intervenions. Mais, en l’occurrence, sur les réseaux sociaux, il est absolument normal que nous disions aux parents que ces engins-là vont très au-delà de notre compétence”.
Le diocèse, dont l’établissement ne dépend pas (il dépend d’une congrégation), s’est désolidarisé de ce propos…