La marque de motos Harley-Davidson a annoncé qu’elle abandonnait sa politique “diversité, équité et inclusion” après de vives critiques. Un nouvel exemple d’entreprises faisant machine arrière sur ces thématiques aux Etats-Unis.
“Nous sommes attristés par la négativité qui a régné sur les réseaux sociaux ces dernières semaines et qui a pour but de diviser la communauté Harley-Davidson”
Elle ne pratiquera pas de “quotas de recrutement à l’embauche” dans le but de favoriser la diversité, et elle n’appliquera pas ce type de critère dans le choix de ses sous-traitants.
Fin juillet dernier, dans une publication sur X, Robby Starbuck reprochait à Harley d’être devenue “totalement woke”, accusant directement son PDG depuis 2020, Jochen Zeitz, d’etre à l’origine de cette dérive idéologique. Il dresse ensuite une longue liste de reproches sur des actions menées, du soutien à des “événements” ou des “causes LGBTQ+” à cette stratégie visant “ouvertement à avoir moins de fournisseurs, de revendeurs et d’employés blancs”.
Pour exprimer son ressentiment contre ce “virage woke”, un youtuber américain, de la chaîne “Columbia War Machine”, a même entrepris de mitrailler littéralement une moto de la marque… avant de tout simplement la faire exploser. Sa vidéo, sobrement intitulée “Harley Davidson Went Woke! So I Destroyed My Bike!!!” (“Harley Davidson est devenue woke! Donc j’ai détruit ma moto!!!”), publiée le 14 août, cumule plus d’un million de vues.
Et comme il possédait une deuxième Harley… le youtuber a publié une autre vidéo de destruction de moto le 22 août dernier.
Face à la pression, des grandes entreprises comme Microsoft, Meta et Zoom ont aussi réduit leur budget dédié à ce type d’actions. Disney se voit aussi régulièrement reprocher ce “virage woke”.
2018
La reconquête culturelle doit être la priorité stratégique (et pas la recherche du plus grand nombre de députés d’opposition)