Cinquante ans après la mort d’Henri Bosco (1888-1976), Benoît Neiss, qui a enseigné plus de trente ans les lettres modernes à l’université de Strasbourg, qui a connu Henri Bosco à la fin de sa vie, avant de devenir président de l’association L’Amitié Henri Bosco, nous fait découvrir ou redécouvrir la vie, l’œuvre et l’héritage culturel et moral d’un géant de la littérature française du XXe siècle, avec Henri Bosco : du Lubéron aux sommets de l’Olympe.
On regrette avec l’auteur l’absence de réédition des oeuvres d’Henri Bosco, dont les Français connaissent essentiellement et souvent uniquement L’Enfant et la rivière. La liste est pourtant longue de ses romans, mais Henri Bosco est aussi l’auteur d’une biographie de son aïeul saint Jean Bosco, que l’on peut encore trouver d’occasion, ainsi que d’une traduction du livre de l’Apocalypse.
Benoît Neiss ouvre les portes d’un jardin merveilleux de ferveur et de beauté. Les écrits d’Henri Bosco expriment un constant et vivant amour pour sa chère Provence. Dépassant les limites du régionalisme, il nous élève de l’altitude de son Lubéron jusqu’aux vertigineuses hauteurs de l’Olympe, dans la transfiguration de la nature et l’enchantement de sa foi chrétienne.
