Henri Tincq tire profit de chaque nouvelle étape de la maladie du Saint Père pour avancer ses argument pour une réforme de l’Eglise, dans un sens centrifuge : dans Le Monde, mais ce n’est pas nouveau. Ou à l’antenne de RTL ce matin, où, interviewé en tant que "spécialiste des religions", il a dénoncé une soi-disant "concentration de pouvoir totale" en la personne du Pape, peignant le tableau d’une Eglise paralysée à chaque hospitalisation de Jean-Paul II.
On est un peu abasourdi par le raisonnement de Tincq, qui dit en substance et simultanément :
– Que le Pape devrait avoir moins de pouvoirs.
– Que quand il ne les exerce pas pleinement, toute vie s’arrête dans l’Eglise.
Et on remarque encore une fois les procédés manipulatoires lourdingues de Tincq : sur RTL, il défend lui-même vigoureusement ses opinions anti-vaticanes; mais dans l’article du Monde, ces mêmes opinions sont mystérieusement celles d’ "observateurs de ce pontificat" anonymes. On t’a reconnu, Henri !