Il y a quelques semaines, nous nous étions émus de la condamnation à 20 ans de prison pour deux Afghans pour avoir fait publier une traduction en dari (persan) du Coran en omettant d’imprimer la version originale en arabe à côté de la traduction, comme le requiert le droit islamique.
Il semblerait que le régime du président Hamid Karzaï progresse sensiblement vers la démocratie et les valeurs pour lesquelles nous combattons. En effet, un jeune journaliste afghan accusé de blasphème contre l’islam et condamné à mort en janvier a vu sa peine réduite en appel mardi à 20 ans de prison par un tribunal de Kaboul. La démocratie est en net progrès !
Sayed Perwiz Kambakhsh, 23 ans, avait été condamné le 22 janvier à la peine capitale par le tribunal de Mazar-i-Sharif, dans la province de Balkh (nord), en l’absence d’avocat et sans lui laisser le temps de se défendre. "J’ai été forcé de signer les documents d’accusation. J’ai été torturé, je n’avais pas d’autre choix que d’accepter les accusations", avait-il déclaré.