« Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles, couchés dessus le sol à la face de Dieu. Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu, parmi tout l’appareil des grandes funérailles.Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles car elles sont le corps de la cité de Dieu. Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu, et les pauvres honneurs des maisons paternelles » (Charles Péguy, Eve)
Dans un excellent post, l'abbé Amar rappelle ce que nous devons aux soldats morts pour la France lors du débarquement en Normandie, et la grandeur du sacrifice de sa vie.
"Etre soldat, être militaire, ce n’est pas d’abord porter un uniforme et des décorations, ou porter un fusil et s’en servir. C’est surtout ne plus s’appartenir. C’est exister et agir pour son pays, vivre et mourir pour lui." […]
"[…] ces soldats ont donné leur vie. C’est la grandeur de ce don, leur sacrifice que nous honorons : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jean 15, 13). […]
"Il y a quelques semaines au Mali, quelques mois en Centrafrique ou en Afghanistan, d’autres jeunes soldats sont tombés en servant. A Colleville il y a 70 ans, à Verdun, dans les tranchées de la Somme – il y a maintenant presque cent ans – des hommes sont morts pour qu’aujourd’hui ce billet soit écrit en Français, afin que nous vivions en paix et en liberté." […]
En cette veille des commémorations officielles du Débarquement, ne les oublions pas et prions pour eux.
