Lu dans Présent :
"Israël se démène pour obtenir le classement du Hezbollah sur les
listes des organisations terroristes de l’Union Européenne (UE). Israël
compte sur le rôle que pourraient jouer les Etats-Unis et le Canada pour
l’aider à obtenir cette qualification. Pour qu’une telle décision soit
prise par l’Union européenne, il faudrait un vote à l’unanimité des 27
membres.Or, […] l’Union
européenne estime qu’elle n’a pas suffisamment de preuves pour qualifier
le Hezbollah d’organisation terroriste et qu’au sein des pays membres,
la France est le pays qui serait le plus opposé, craignant les
conséquences d’une telle qualification sur la stabilité et la sécurité
au Liban. En particulier sur celle de ses casques bleus au Sud-Liban en
pleine zone hezbollah ?Dans les médias très proches de l’axe syro-iranien, comme par exemple le site Mediarama, nous pouvons lire par exemple : « As
Safir : Israël cherche à placer le Hezbollah sur la liste terroriste
européenne. La France s’y oppose fortement pour “manque de preuves”. »Manque de preuves ? En novembre dernier Samir Geagea avait
brossé un tableau, je dirais même une nomenclature, des actes
terroristes du Hezbollah. Nul – à moins que je ne me trompe – n’est venu
dire qu’il se trompait et aucun procès ne lui a été intenté ! Ni même
la plus petite menace de procès pour occuper l’espace médiatique.L’actualité de Maariv via As-Safir nous donne
l’occasion de revenir sur cette conférence de presse du chef des Forces
libanaises. Elle date du 14 novembre dernier.Après avoir rappelé l’implication de quatre membres du Hezbollah
dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri (sunnite) le
14 février 2005, de l’implication d’un autre membre du parti dans la
tentative d’assassinat du député Boutros Harb (maronite) et de la
découverte de documents syriens impliquant le Hezbollah dans
l’assassinat en décembre 2005 du député Gebran Tuéni (grec-orthodoxe),
Samir Geagea a dressé la liste terrible des assassinats du Hezbollah.
Liste qui implique des Chrétiens comme des Musulmans libanais, des
communistes mais aussi des Américains et des Français… De cette liste je
ne citerai que les actes touchant la communauté internationale et en
particulier les Américains et les Français : le 18 avril 1983, attentat
contre l’ambassade américaine (63 tués) ; 23 octobre 1983, attentat
contre le siège des Marines à Beyrouth (près de 200 tués) ; 23 octobre
1983, attentat contre le siège du contingent français de la Force
multinationale (Drakkar, 58 soldats français tués) ; 14 juin 1985,
détournement d’un avion de la TWA (un passager
tué) ; 18 septembre 1986, assassinat du colonel Christian Goutière,
attaché militaire près l’ambassade de France…Paris a donc oublié le colonel Goutière ? Ses paras du Drakkar ? Ou Paris a-t-il peur d’un Drakkar bis ?"
G
Oui, le Hezbollah est une organisation terroriste. Mais, je ne vois pas quel intérêt aurait la France a obéir aux injonctions d’Israël qui s’est comporté au Liban comme un état terroriste.
PK
longue habitude de la diplomatie française de baisser son froc devant celui qui hurle le plus fort…
On a – sur ce plan en tout cas – beaucoup à apprendre des Américains ou des Israéliens.
JB
N’oublions pas l’ambassadeur de France assassiné sur ordre d’ASSAD père.
trahoir
La France a eu son Drakkar de la honte tout les jours en Afghanistan, tergiversant devant des gardiens de chèvre…
L’Afghanistan, ce pays dont la DGSE a mit 5 ans à comprendre, de son propre aveu, le rôle des gardiens de chèvres !
http://kassataya.com/terrorisme/les-services-secrets-francais-et-les-otages-les-fortunes-diverses-des-barbouzes-de-sarkozy
[en 2009, soit 5 ans après leur arrivée]
Ceci a eu cela de positif que des témoins directs rapportent les connaissances exceptionnelles acquises sur l’Afghanistan à cette occasion par la DGSE, ses groupes et sous-groupes, clans et groupuscules, leurs processus de décision, leurs relations et leurs connexions
>>>> largement méconnues jusqu’alors >>> où chaque gardien de moutons a son mot à dire et entend le faire valoir”. <<<< Un professionnel du renseignement actif sur ce dossier explique : "Cette affaire nous a appris des choses essentielles : comment les talibans fonctionnent entre eux, quels sont leurs rapports hiérarchiques complexes. Le service à beaucoup progressé, vraiment !"