Christian Vanneste nous livre ses impressions sur sa journée d’hier consacrée à la "Mémoire". Sans vouloir entrer dans le débat sur les définitions et les distinctions qui s’imposent quand se trouvent juxtaposées la vieille histoire et la récente "Mémoire", je vous livre deux passages qui m’ont marquée :
"Il a précisé que les régimes totalitaires (Marc Ferro est un
spécialiste de l’ex-URSS) avaient systématiquement déformé la
perception de l’Histoire soit en occultant certains faits soit en en
modifiant la lecture.
Ainsi, la situation économique de la Russie avant
la Révolution de 1917 a été curieusement modifiée en fonction des
besoins des directions soviétiques successives afin de justifier leur
action. Il a ajouté que cette tendance de « dire » l’histoire en
fonction du présent se retrouvait également à un moindre degré dans
notre pays".
"Au cours de son intervention, il [Marc Ferro fut porteur de valises pour le FLN] a cru devoir m’interpeler en évoquant
l’article 4 de la loi de février 2005 portant reconnaissance de la
Nation aux Rapatriés (…)
J’ai eu alors l’occasion de rappeler que le fameux article 4, dont j’ai
été l’auteur, distinguait la recherche libre et l’enseignement. Pour celui-ci, la loi n’imposait nullement de ne parler que du rôle positif mais rappelait que ce rôle devait être aussi
enseigné, par exemple, à travers l’épopée médicale de la France
Outre-Mer, car c’est la présence de la France Outre-Mer qui y était
évoquée et non la colonisation."
Cette précision importante de Christian Vanneste devait être apportée, tant fut importante la désinformation sur cet article 4. J’ai apprécié aussi le rappel du génocide de 6 millions d’Ukrainiens tués par le faim par le régime communiste de l’ex-URSS en 1932-1933.
Mais comment peuvent avancer ces débats et ces recherches dans la vérité si déjà nul ne s’entend clairement sur les mots employés : "Questions mémorielles", "Lois mémorielles", "Devoir de mémoire" (Existe t-il un "devoir d’histoire"?), "Histoire et mémoire", etc. A notre époque de fort relativisme, moins de jargon et de néologismes inexpliqués ou aux contours indéfinis permettrait sans aucun doute une nette progression de la Vérité.
Guillemette Morena
Ingomer
“Il a précisé que les régimes totalitaires (Marc Ferro est un spécialiste de l’ex-URSS) avaient systématiquement déformé la perception de l’Histoire”
Sur la déformation de l’histoire en France : “L’histoire assassinée” de Jacques Heers.
Francoisdesaintjean
Heureusement, il reste des individus comme Christian Vanneste et d’autres en France. Une minorite peut tres bien retourner la situation grace a Dieu, et c’est souvent ainsi que ca se passe, ce qui conforme a la nature humaine puisqu’en majoritenous sommes pecheurs et desobeissants, et que seul un petit nombre repond a l’appel.
Abbé Tinotti
Justement c’est lorsqu’on ne veut pas s’approcher de la vérité que l’on fait du jargon et des néologismes et autres subterfuges intellectuels.
senex
Qu’est ce que la vérité , demandait Ponce -Pilate à Jésus,la Vérité en Personne.Il y a les ignorants,mais il y a aussi les menteurs,par action et par omission.
Contre La Vérité,La Révolution veut imposer “sa vérité”.”Tout mensonge qui sert la Révolution est bon” prônent Lénine et ses complices.
“Tout mensonge qui sert l’Argent est bon”,disent les adorateurs du Veau d’or.
Le mensonge est une sorte de conception monstrueuse,une fausse vie qui donne la mort ;”donner l’être à ce qui n’est pas et ne l’aura jamais.Devoir sans cesse étayer ce qui ne tient pas debout”(Mgr Ghika)”L’Enfer, c’est de toujours vouloir ce qui n’est pas et ne pas vouloir ce qui est.”(Don Vonier)Le mensonge est volontaire et contagieuse cécité.”Mon Dieu ,faites que les aveugles voient et que les sourds entendent!”…