Lu dans Libération :
"François Hollande a été élu président à une courte majorité, avec un score de 51,6%. Ce résultat s’explique en partie par un facteur oublié des analystes politiques, la démographie, au rôle pourtant majeur, en France comme aux Etats-Unis. Le corps électoral évolue en fonction de la croissance démographique. […]
Du fait des naturalisations (plus de 100 000 par an) et d’une hausse naturelle sensiblement supérieure aux populations d’ascendance européenne, leur part dans l’électorat s’accroît, faisant plus que compenser le vieillissement de la population, ce que n’ont pas su voir les dirigeants de droite, leur stratégie reposant sur l’espoir que cette population s’abstiendrait. […]
Sans le vote des immigrés extra-européens naturalisés et de leurs enfants et petits-enfants nés français (leur pourcentage dans l’électorat est impossible à déterminer), le candidat socialiste aurait été difficilement élu président, étant donné le vieillissement de la population."
C.B.
Même à Libération, on prend acte du “remplacement de populations”, décidément on n’arrête pas le progrès.
Au fait, il me semble que quelqu’un avant eux parlait de ce phénomène: mais à Libération, on n’a pas appris à citer ses sources.
Eloi
Le jour où les gens prendront conscience des conséquences, ce sera la guerre civile.
Kelkin
Ouaouh, Libé se met au réalisme ?!
Claude
Sarkosy les a massivement fait rentrer et naturaliser, ils l’ont fait “sortir”… L’arroseur arrosé…
Denis Merlin
Contrairement à ce que prétend l’auteur de l’article, François Hollande n’a pas été élu à la majorité absolue, mais à la seule majorité relative des votants.
37 millions de votants.
2,155 blancs ou nuls
18 millions pour Hollande
16,860 Sarkozy
Hollande a donc obtenu 48,65 % des votants. Il est élu à la majorité relative.
Selon un sondage le vote musulman a été acquis à Hollande à 93 % des 2 millions de votants (lu sur le blog de monsieur Daoudal). Donc sans les immigrés, Hollande n’aurait pas été élu. Il est donc l’élu des musulmans, comme la prochaine Assemblée nationale sera l’élue de l’immigration promue par Sarkozy. Que l’on cesse donc de culpabiliser ceux qui ont voté blanc.
D’autre part, il est évident pour moi que dans les bureaux tenus par les municipalités socialo-communistes la lutte contre la fraude est quelque peu défaillante, surtout dans certains bureaux où les opposants sont peu à l’aise… Il est donc aussi possible que Hollande ne soit élu qu’à une majorité relative encore plus faible voire pas élu du tout, mais cela est impossible à prouver.
charles.S.
Autrement dit, F. HOLLANDE a été élu par les ”français de papiers”, expression reprise récemment par J-P Chevènement, naturalisés par la droite chaque année depuis 2002, 10 ans durant lesquels sur ce sujet N. SARKOZY avait la main.
De l’inconvénient de jouer au dur ”national” et de n’être qu’un tigre de…. ”papiers”.
PK
heu… qui en doutait ?
On le disait ici même à ceux qui craignaient le vote des étrangers si Hollande était élu… Ça fait 30 ans que des centaines de milliers d’étrangers sont naturalisés chaque année… alors, avec leurs enfants, ils sont plusieurs millions… et peu de chance qu’ils votent à droite : comme tous les nantis du système, ils votent majoritairement avec leur ventre…
bref… c’est évident.
@ Denis Merlin
C’est vrai mais dans l’absolu, tout le monde s’en fiche : le système fait qu’il restera que Hollande est élu MAJORITAIREMENT et que la république définit avec soin les mots et les termes depuis longtemps : ce sont donc les Français qui ont élu majoritairement Hollande… même si la vérité est le contraire.
De là à penser que la république est devenue intrinsèquement perverse, il y a un pas… que j’ai franchi depuis bien longtemps.
Varac
Une question. La plupart de ces votants sont de confession musulmane. Comment ces derniers s’accommodent-ils de l’euthanasie et du mariage homosexuel ? Je n’ai pas entendu les imams parler de leurs points non négociables à eux…
L de M
@ Varac : en effet, cette contradiction peut paraitre surprenante. Disons que les musulmans ont du considérer que les élections servaient à prendre le pouvoir, & une fois le pouvoir acquis, à faire passer leurs idées. Pas de quoi être surpris, c’est juste une leçon de démocratie appliquée! On peut contester le système, mais pas ceux qui le font fonctionner.
C’est vrai qu’on est loin des tergiversations morales; mais aussi très loin de la sanctification implicite de ce système démocratique, faite par les électeurs bien pensants pendant cette élection, qui pensaient trouver leur sainteté ou leur malédiction dans tel ou tel vote, ou qui tentaient de moraliser un système qui porte en soi un refus de Dieu.
Maroun
@varac
Leurs points non negotiables existent aussi, mais ils sont bien differents:
1 tout musulman est frere d’un autre musulman. L’oumma. Il faut defendre son frere coute que coute.
2 si l’islam ne domine pas, c’est comme si il etait insulté… Toujours plus de remplacement donc.
3 la croix leur est insoutenable, tout comme israel
ces points sont plutot bien defendus par le France
Bernard Mitjavile
Pour moi, une idée restera de ces élections : la politique du pire n’est pas la bonne. Face aux menaces sur le mariage et l’identité française, une phrase me revient “sauver ce qui peut être encore sauvé”.
Denis Merlin
“C’est vrai mais dans l’absolu, tout le monde s’en fiche : le système fait qu’il restera que Hollande est élu MAJORITAIREMENT et que la république définit avec soin les mots et les termes depuis longtemps : ce sont donc les Français qui ont élu majoritairement Hollande… même si la vérité est le contraire.”
Cher Monsieur ne vous faites pas l’avocat des tricheurs. Ils disent ce qu’ils veulent ne nous lassons pas de dire la vérité. Pas de défaitisme ! Les hommes sont faits pour la vérité.
charles
ne pas se réjouir trop vite : Libé ne fait pas ce constat pour le regretter. au contraire, il semble déplorer le “vieillissement de la population” (qui ferait voter à droite ?). de ce point de vue, l’acharnement euthanasique aurait des vertus “républicaines”, et “citoyennes”, et “socialistes”, tous mots devenus équivalents de nos jours
Varac
@L de M
@Maroun
Effectivement, je me doute bien que c’est par pur opportunisme. Ils viennent à la soupe et à la machine à régulariser… Cependant, si nous étions aussi tactiques qu’eux, nous pourrions les sommer de prendre position sur ces points là en montrant que nous-même le faisons. Ils critiquent souvent la tiédeur des catholiques qui, pour la plupart, ne pratiquent pas (ce n’est pas mieux chez eux). Ce serait une belle occasion de les défier et pousser ainsi nos ennemis à soutenir les quelques râres points communs de résistance que nous pourrions avoir…
laval
Les français naturalisés (100 000 français de papiers de plus par an) et les français par le droit du sol sont de plus en plus nombreux chaque année.
Grâce à une politique d’immigration totalement folle : immigration légale de 200 000 personnes par an + l’immigration clandestine + le droit du sol, et voilà comment on tue un pays à petit feu chaque jour pour des raisons idéologiques et patronales et sans qu’a aucun comment on ne demande l’avis des gens.
Et tous : patrons, syndicats, médias, politiques sont d’accord là dessus : cette situation est normale et formidable, et d’entonner le mantra : discriminations, diversité, richesse, repentance etc etc
et toute personne émettant ne serait qu’un début de critique contre ça est cloué au pilori.
Nous vivons vraiment l’époque de toutes les inversions et de toutes les bassesses.
Cette situation étant commune à toute l’Europe de l’Ouest (les US aussi) tout ça ne pourra finir qu’en guerre civile ou en transformation de l’UE en pouvoir totalitaire (propagande metissolatre alliée à un gouvernement policier).
L de M
@ Varac : les musulmans ne défendent pas les points non négociables, puisque leur objectif est d’abord de prendre le pouvoir, & que débattre de ces points les compromettraient dans leur quête. Les obliger à se positionner sur ces points ou à dire clairement ce que serait notre société sous la charria ne les avantagerait pas, donc le silence est la meilleure des stratégies pour eux, & ils l’appliquent.
On ne les ralliera pas sur ces points, par aucun moyen.
Et jusqu’à un certain point, ils ne sont pas du tout concernés par ces problèmes dans leur propre famille, & ils sont bien arrangés que la future génération de français soit limitée en nombre par les avortements; ce n’est certes pas leur cas!
Daphné Latour
Moi aussi, j’ai compris cela depuis longtemps et je suis plutôt désespérée: Comment une guerre civile pourrait-elle nous libérer puisque ces gens-là ont des papiers français? Ce serait une guerre sans fin.
J’ai peur que d’ici 20 ou 25 ans,les Français d’origine soient obligés de choisir entre “la valise ou le cercueil”.
Manon
Voici le commentaire de l’encyclique Quas Primas par Jacques MARITAIN (Revue des Jeunes, mars 1927)
“Lorsque la plus haute autorité spirituelle nous dispense le bienfait d’un enseignement, chacun de nous doit non seulement le recevoir avec obéissance, mais encore s’efforcer d’en pénétrer la signification. Le plus humble fidèle est tenu à cette méditation filiale. On comprend donc que la Revue des jeunes, en préparant cet hommage à S. S. Pie XI, ait demandé à un philosophe de publier quelques-unes des réflexions que lui a suggérées la lecture de l’encyclique Quas Primas, où la royauté universelle du Christ est proclamée.
Cette royauté dérive de l’union hypostatique. Le Christ n’est pas seulement le plus beau des enfants des hommes, de telle sorte que concentrant dans sa nature individuelle toutes les perfections de l’espèce, intégrant en soi toute l’humanité, il doit, à ce titre déjà, en être le chef[1]. Il a aussi, de par l’union hypostatique, la plénitude de la grâce sanctifiante, qui, à un titre incomparablement plus élevé encore, le constitue à tout jamais tête de l’humanité tout entière. Tous les hommes lui appartiennent, bons et méchants, fidèles et infidèles[2]. Tous sont faits pour devenir ses membres, sont ses membres en puissance. « Son empire, écrit Pie XI après Léon XIII, ne s’étend pas seulement aux nations catholiques ou seulement à ceux qui, purifiés par le saint baptême, appartiennent de droit à l’Eglise bien que des opinions erronées les aient dévoyés ou que le schisme les ait détachés de la charité ; il embrasse aussi tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne, de sorte qu’en toute vérité l’universalité du genre humain est soumise à la puissance de Jésus-Christ ».
L’universelle royauté qui découle ainsi de la grâce capitale du Christ est double, spirituelle et temporelle à la fois. Mais elle est « surtout spirituelle et concerne principalement les choses spirituelles[3] ». C’est sur la souveraineté spirituelle du Seigneur Jésus que l’encyclique du Christ-Roi nous invite à méditer avant tout, c’est elle que nous devons ici considérer d’abord. Non seulement elle suppose que le Christ est le principe intérieur de notre vie surnaturelle, ce qui ressortit plus spécialement, comme on l’a remarqué[4], à son sacerdoce, nous communiquant sans cesse la grâce méritée par sa passion et que Dieu nous infuse par l’« instrument conjoint » de son humanité, de tous les mouvements de sa pensée et de son cœur ; mais encore elle implique un pouvoir suprême de gouvernement de tout l’ordre spirituel, qui ressortit plus spécialement à sa royauté, et par lequel il conduit les âmes à la vie éternelle, porte des lois, juge, pourvoit à l’exécution de ses ordres, établit son royaume en triomphant du péché et de la mort. Cette royauté spirituelle s’étend sur les individus et sur les sociétés, rien ne lui échappe. « En cette matière il ne faut pas distinguer entre les individus et les sociétés domestiques et civiles, puisque les hommes réunis en société ne sont pas moins sous la puissance da Christ que les particuliers. Le bien privé et le bien commun ont la même source[5] ».
Ce droit royal du Christ sur les sociétés, le pouvoir civil est tenu de le reconnaître ; la cité terrestre elle-même le postule en vertu d’une exigence interne. Elle est ordonnée en effet à un bien commun temporel qui est le totum bene vivere de l’homme ici-bas, c’est-à-dire à une fin matérielle sans doute mais aussi et principalement morale : vivre selon la vertu[6]. Et comme la droite vie humaine ici-bas suppose elle-même l’ordination de l’homme à sa fin dernière qui est surnaturelle, et ne peut être obtenue que par le Christ, on voit que le bien lui-même de la cité doit être ordonné à cette même fin dernière surnaturelle qui est celle de chaque homme en particulier ; la société civile doit poursuivre le bien commun temporel selon qu’il aide les hommes à obtenir la vie éternelle[7] ; le politique lui-même, pour être ce qu’il doit, demande que le spirituel prime le politique, que l’ordre au salut éternel prime l’ordre aux biens d’ici-bas ; la cité n’est pas vraiment servie si Dieu n’est pas premier servi…”
Denis Merlin
Merci de ce texte si juste. Il ne doit pas nous cacher que cette obligation pour tous les individus et les sociétés d’appartenir en acte au Christ, notre maître, ce règne ne s’établit pas au moyen de la violence. Ce règne ne donne d’autre part aucun titre à ceux qui se dévouent pour lui à dominer leurs semblables.
C’est important à dire car, aujourd’hui aussi bien les lefebvristes que le parti dominant dans le catholicisme français cachent ces vérités. Les premiers parce qu’il ne disent jamais qu’ils militent pour la liberté, les seconds parce qu’ils confondent absence de titre juridique et moral constaté par Dignitatis humanæ et établissement du relativisme dans l’Eglise. Pour les lefebvristes, aussi bien que pour le parti dominant, Quas primas et Dignitatis humanæ sont incompatibles. Le parti dominant dans le catholicisme français falsifie Dignitatis humanæ, pour en faire un texte indifférentiste. Je le constatais encore hier en surfant sur un site soi-disant catholique.