Très belle histoire qui montre que la pression pour faire avorter les femmes ne date pas d'aujourd'hui :
"La carrière de la célèbre actrice hollywoodienne Loretta Young fut très fructueuse, s’étendant de 1917 à 1961, avec à la clef deux étoiles décrochées sur le célèbre Walk of Fame pour ses rôles au cinéma et à la télévision. Pourtant celle-ci aurait pu tourner court, la comédienne ayant décidé d’aller à l’encontre de la « clause de moralité » émise dans les contrats des studios de cinéma dans le but d’éviter que les jeunes actrices ne fassent scandale.
De quoi était-il question ? Les jeunes vedettes les plus en vue de l’époque n’avaient pas le droit d’avoir de liaisons, et si tel était le cas, elles étaient obligées de recourir à l’avortement en cas de grossesse imprévue (…)
Ainsi fonctionnait le monde que la jeune Loretta Young, catholique et baptisée, s’apprêtait à intégrer. Très tôt dans sa carrière elle fut amenée à partager l’affiche avec Clark Gable (L’Appel de la forêt), dont elle tomba amoureuse. S’ensuivit une grossesse imprévue (…) Quand ils découvrirent la grossesse, les deux acteurs furent très discrets à ce sujet et décidèrent de la dissimuler au maximum. Le studio mit la pression pour que Loretta avorte mais elle refusa, et prit des mesures extraordinaires pour que cela ne se sache pas, tout en espérant pouvoir mener de front carrière et maternité. Elle donna « beaucoup d’interviews et participa à de nombreux événements publics pendant la première partie de sa grossesse dans l’espoir de pouvoir faire croire à un soudain besoin de repos dans les derniers mois. Ensuite elle décida de passer plusieurs semaines à l’étranger avec sa mère. Quand elle revint, il fut dit à la presse qu’elle avait été malade. »
Elle donna secrètement naissance à sa fille dans une petite maison de Los Angeles et la confia à un orphelinat. Elle l’appela Judy en hommage à saint Jude, patron des causes difficiles. Par la suite, Loretta revint « adopter » sa propre fille alors âgée de 19 mois (…)
Quelques années après la naissance de Judy, Loretta Young finit par épouser le producteur Tom Lewis avec lequel elle eut deux fils, Peter et Christopher. Plus tard, elle se consacra à de nombreuses œuvres caritatives catholiques et fut membre de la paroisse du Bon Berger à Beverly Hills.
Il arrive que les stars de cinéma subissent la pression des studios et se retrouvent à devoir faire l’impensable pour préserver leur carrière. Ce qu’a fait Loretta Young aurait en tous cas pu ruiner la sienne, et le choix de ne rien dire, pas même à sa fille, a eu des conséquences durables. Cependant, grâce à sa foi catholique, Loretta Young savait à quel point il était important de préserver toute vie, et c’est ce qui lui donna la force de tout risquer pour sauver celle qui était née en elle."
Lino328
Il semblerait même que Clark Gable ait violé Loretta Young, ce qui accentue encore le courage de cette dernière.
http://madame.lefigaro.fr/societe/les-revelations-sur-le-viol-de-loretta-young-par-clark-gable-160715-97483
lève-toi
La mort d’un côté, Hollywood , maison du diable, la Vie d’autre part sanctifiée par un refus de la pourriture hollywoodienne
Un bel exemple d’une femme qui sait que la Vie vient de Dieu et qu’elle sera éternelle après la mort.
L’éternité , et ce minable tripot d’Hollywood retournant au néant éternel.
radcourt
Cette femme, actrice de talent, est un bel exemple de l’amour maternel, de l’amour chrétien. Honneur à elle.
Je ne porte pas de jugement sur Clark Gable car je ne connais rien de son histoire. Apparemment, il a fait en sorte de protéger la mère et son fils.
D’autres acteurs ont été réellement catholiques et n’ont pas cédé au temps, je pense à Brigitte Fossey, à Jacques Dufilho, à Louis de Funès, Michel Serrault, Michel Galabru. Je connais moins la position d’acteurs étrangers.
Il y en a d’autres.
Xavier
Fidèle à la religion catholique, Baudouin roi des Belges, avait refusé en 1990, de signer la loi sur la dépénalisation de l’avortement, risquant ainsi sa couronne.
Nathanaël
Selon la chronique, Judy Garland fut contrainte d’avorter sous la double pression de sa mère et de la MGM. Où le showbusiness pouvait exercer envers sa main d’œuvre des rigueurs dignes de celles subies par les malheureuses nageuses est-allemandes.
Cela ne suffit pas néanmoins à diaboliser Hollywood, à quoi l’on doit quand même une bonne part des chefs d’œuvre du XXe siècle (cf le deuxième commentaire).