Alors que le cinéma français, hors crise COVID, ne survit que grâce aux subventions et pour faire, le plus souvent, des films inintéressants, vulgaires ou engagés, il devient insupportable que des “acteurs” de seconde zone essaient de se faire un nom ou tentent de passer des messages politiques et transgressifs à l’occasion des cérémonies des Césars.
Voici la vision de Michel Taube :
“(…) Pour que les vieux qui ont eu le droit de sortir de l’EHPAD à Noël aillent à la messe puisqu’on est un pays laïque… (…) Évidemment, une certaine presse de la bienpensance s’est empressée de féliciter Marina Foïs, comme elle trouva de la grandeur et de la beauté dans une cérémonie d’un mauvais goût prononcé (…)
Islamo-gauchisme revendiqué, violences policières, hommage à Adama Traoré, loi de sécurité intérieure accusée de fascisme, allusion déplacée à la commémoration de Napoléon et légitimation du déboulonnage des statues, glorification des minorités, notamment racisées, vulgarité scatologique, médiocrité à tous les étages…C’est à cela que se résume la 46ème cérémonie des Césars du Cinéma. Du cinéma, vraiment ? La médiocrité, comme le talent, n’a pas de couleur. Mais quand la couleur, ou l’idéologie deviennent le critère dominant de l’expression artistique, elle ne peut que favoriser la médiocrité (…)
Y’aura-t-il une prise de conscience de la part du vrai monde du cinéma ? Ou ce déplorable « spectacle » n’est-il que la première étape de la décadence et de la mort du cinéma français ? (…)
L’an passé, nous avons eu droit aux Césars de l’hypocrisie. Cette année, la médiocrité excrémentielle fut donc à l’honneur.”
Concluons donc… Jamais film primé n’avait été mieux choisi pour dire ce que l’on pense de cette cérémonie des Césars, à oublier très vite : « Adieu les cons » !
Gérard Jugnot, malgré un prix reçu, n’a pas apprécié le nombrilisme du milieu :
Ce n’est pas ça qui va donner envie aux gens de retourner au cinéma. La soirée aurait pu être militante et politique avec un peu de légèreté et d’humour. C’est vrai qu’on souffre mais nous ne sommes pas les seuls. Il ne faudrait pas faire croire aux gens qu’il n’y a que les artistes qui souffrent dans cette période.
Jean-Marie Bigard, rappelant qu’il n’est «jamais invité aux Césars» à cause de son côté «trop beauf, trop vulgaire», en a profité pour faire une critique acerbe de l’intellectualisme du cinéma français (voir son tweet) :
Je ne corresponds pas à l’image que le milieu parisien se fait de la véritable Culture. Je les comprends
Mais c’est Gilles-William Goldnadel qui a trouvé les mots les plus justes pour décrire cette soirée pitoyable des Césars :
“L’académie des César porte très bien son nom, tant son esprit académique, qui se caractérise par son conformisme bourgeois bohème, est arrivé à son point extrême. Très sincèrement, je pense aujourd’hui que l’acteur français moyen, très moyen même, n’impressionne plus grand monde. En dépit de ses efforts pathétiques, le spectateur ordinaire ne considère pas celui-ci comme disposant d’une intelligence, d’une culture ou d’une générosité extraordinaires. Je suis même persuadé qu’après la prestation de vendredi soir, il sera même assuré du contraire. Avec un excellent dossier à l’appui (…)
Cette année, un acteur coloré, dont je n’avais jamais entendu parler, et qui venait d’être récompensé, a cru devoir, sous les applaudissements, rendre un hommage appuyé à Adama Traoré. Au-delà du fait que la vérité judiciaire sur son prétendu calvaire policier soit parfaitement contestable et contestée et, au demeurant, en cours de contestation, chacun sait également que le défunt délinquant a été mis en cause pour avoir forcé l’un de ses co-détenus à pratiquer sur lui une fellation sous la menace d’une fourchette. J’ajoute qu’il ne s’agit pas d’une simple spéculation puisque la victime, ne pouvant plus s’en prendre à feu le précité, a obtenu une indemnisation judiciaire pour prix de son préjudice (…)
Pour le reste, nos bourgeois bohèmes narcissiques eurent droit, à titre complémentaire, aux péroraisons prolétariennes de Mlle Balibar en tailleur Chanel, aux plaisanteries scatologiques de Mlle Foïs, ainsi qu’à un strip-tease au profit de ces intermittents du spectacle, bien plus choyés que beaucoup de travailleurs permanents, et qui se voulait sans doute transgressif, par une dame à la fesse triste qui, l’an passé, s’en prenait courageusement aux blancs catholiques de droite. Elle s’appelle, je crois, Masiero et s’est fait un petit nom à la télévision. La seule chose de prémonitoire dans cette soirée crépusculaire qui signe l’agonie du septième art français et qui sera le mot de la fin : Mort aux cons !”
Haizkolari
Il y a pire :
https://www.fdesouche.com/2021/03/13/californie-contre-la-suprematie-blanche-un-nouveau-programme-pour-les-ecoles-publiques-prevoit-de-prier-les-dieux-azteques-qui-reclamaient-des-sacrifices-humains-et-du-cannibalisme/
Ces gens veulent donc amener les enfants des écoles pulics àinvoquer des dieux sanglants, qui manifestement sont des démons et chasser le christianisme.
Je souhaite vraiment que les Églises chrétiennes étasuniennes vont vigoureusement réagir de concert.
Gaudete
je pense que si Gabin, Lino Ventura, Bourvil, De Funès, Delon Belmondo avaient été là ils auraient distribué une bordée de gifles bien mérités à ces raclures se prenant pour des acteurs. Glorifier les traoré c’est dire l’intelligence de ces nuls plus que nuls et si le noir qui l’encense la France ne lui convient pas dans la forêt équatoriale du Congo, il y a encore de la place, il pourra à sa guise instaurer l’esclavage comme faisaient les ascendants des traoré
Michel
La soirée des Césars 2021 est celle de l’entre-soi, de l’auto-congratulation et surtout de la vulgarité ordurière de pseudos acteurs, de pseudos réalisateurs et en définitive de semblants de films, parmi lesquels “Adieu les cons”, le bien nommé, est une sorte de salut final à un cinéma dit français aujourd’hui complètement démonétisé….
Une soirée ringarde animée par des intermitteux en mal de cachets parce qu’en mal de talents, réclamant du “sens” et de la “culture”, réduite pour la plupart d’entre eux aux trois premières lettres – comme nous l’a (dé)montré piteusement la capitaine Marleau – mais avant tout revendiquant des indemnités et des subventions en parasites lamentables d’une société dénuée de tout repère…
Collapsus
Les saltimbanques ont enfin ôté le masque de respectabilité qu’ils se donnaient abusivement pour apparaître tels qu’ils sont dans leur pitoyable nudité de pauvres hères se complaisant dans le pipi-popo-caca. Les différents scandales de pédophilie et d’inceste avaient déjà bien dégradé le décor du cinéma, là ils s’affichent tels qu’ils sont, de pauvres VRP idiots utiles du message mondialiste, transhumaniste, globaliste.
C’est le résultat d’un cinéma honteusement subventionné depuis 50 ans, biberonné par les thèses néo-marxistes. Les Fresnais, Ventura, Gabin et consorts souvent se retourner dans leur tombe.
Collapsus
Correction automatique trop zélée : doivent (et non souvent).
denis77
Les Inconnus avaient fait une caricature de la cérémonie des Césars avec notamment un Bernard Campant jouant un dialoguiste primé atteint de coprolalie . Nous avons eu une caricature de la caricature.
triadeus
D’accord avec les précédents commentaires
F. JACQUEL
Après une telle soirée de promotion du “7ème lard”, les salles obscures vont rester noires très longtemps.
On se contentera de sélectionner les meilleurs DVD de films dignes, jadis, de l’appellation de 7ème Art…