A l’occasion d’une réunion houleuse du groupe UMP, le Premier ministre a affronté une majorité en colère après sa décision de ne pas participer au vote organisé pour soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle. Dominique de Villepin a été interpellé lors de cette réunion à huis clos par Jean-Luc Reitzer, qui lui a reproché ses déclarations. Disant faire en ce moment la tournée des communes de sa circonscription pour les cérémonies de voeux, M. Reitzer a expliqué que ses électeurs en avaient "marre" des divisions de la majorité. "Je ne suis pas d’accord", a répondu le Premier ministre. Il a mis en garde Nicolas Sarkozy contre la tentation d’aligner les membres de l’UMP "comme des petits pois" derrière lui.
Ces propos ont fait bondir les 200 députés présents, qui ont protesté bruyamment contre le Premier ministre, couvrant son discours. Des "noms d’oiseaux" ont même fusé. "T’as pas l’habitude de faire les marchés!", a lancé un député au Premier ministre, qui ne s’est jamais présenté à une élection. "Depuis 2002, je n’avais jamais vu une réunion comme ça", a confié un habitué. "Ce n’était plus rationnel. A cet instant, le Premier ministre n’a plus de majorité".
Jean-Pierre Grand, député de l’Hérault, a appelé le Premier ministre à se présenter sans le soutien de l’UMP. "Il faudrait qu’il y ait deux candidats de notre camp au premier tour, de manière à ce que les Français ne votent pas dès le premier tour pour l’opposition". Après la réunion, Dominique de Villepin s’est expliqué avec Brice Hortefeux, bras droit de Nicolas Sarkozy. Ses proches accusaient les sarkozystes d’avoir organisé l’incident pour faire monter la sauce avant le congrès.
PHR
Dominique de Villepin est un homme courageux. Et qui aime la France. Même si la conception qu’il s’en fait est fausse.
Au moins a-t-il résisté à la camarilla des étatsuniens.
Jean
Si ça se trouve il se ménage une opportunité pour revenir, une fois que Sarkozy aura fait faillite (s’il a l’opportunité de faire faillite).
furgole
Ah! Ces hommes publics qui ressemblent tant aux filles du même nom !
tite
La machine à perdre est en route
Olivier
Il faut dire que les Sarkozistes rivalisent de zèle dans la prétention hégémonique sans partage et la morgue dominatrice de leur leader, le mondialiste Sarkozy.
Avec un peu de recul, on constate que Sarkozy gouverne sans partage depuis 2 ans, étant président de l’UMP, parti qui a la majorité absolue à l’Assemblée et au Sénat, et numero 2 du gouvernement, lâchant à point nommé le numéro 1 quand ça tourne mal (CPE).
Une répugnante dictature qui n’avoue pas son nom et se pare des atours démocratiques…
“je veux l’unité et au besoin je serai unitaire pour tous les autres” avait osé déclamer Sarkozy lors d’un fameux meeting.
L’extrémisme et le totalitarisme ne sont pas là où on l’attendait, décidément.
Le comportement des Sarkozistes en est encore la preuve aujourd’hui.
Dieu sauve la France…
Denver
L’UMP c’est pas le parti communiste qui propose le droit au logement opposable et qui se donne un look de droite, comme Chirac ?
PHR
Pour comprendre la perniocisité (ah! les néologismes !) de ces mascarades, relire “Mémoire et identité” de Jean-Paul II.
Papon
Je ne comprends toujours pas pourquoi le petit Nicolas ne peut pas realiser son programme aujourd’hui, il est dejà au gouvernement…
Bécassine
“je” pense très sérieusement que nous allons beaucoup rigoler en 2007 !
Les masques vont enfin tomber ! Comme le mur… Oui !