Un porte-parole du gouvernement de Ryad déclare :
« Le royaume saoudien condamne dans les termes les vifs l'attaque terroriste » « Ce lâche acte terroriste est rejeté par la religion musulmane qui enjoint de protéger les lieux de culte et interdit leur profanation. »
Les Saoudiens protègent les églises de façon exemplaire : aucun acte de profanation d’un lieu de culte chrétien depuis la naissance du royaume. Parce qu’il n’y en a pas.
Il y a une différence entre tuer un prêtre et interdire sous peine de mort la religion catholique.
Yves Daoudal relève aussi la déclaration d'une magistrate, qui explique que c’est difficile de savoir si un « radicalisé » emprisonné va retourner sagement à la vie civile, parce que les terroristes ont une tactique qui s’appelle la « taqiya » : ils peuvent dissimuler leurs desseins, et même boire de l’alcool et manger du porc pour donner le change…
Or la taqiya n’est pas une tactique de terroristes. C’est un principe de l’islam. Tout au moins pour le musulman qui vit dans un pays où l’islam est minoritaire : il doit donner le change sur les objectifs de l’islam. Et la taqiya du gentil musulman qui respecte les règles de l’islam est beaucoup plus dangereuse, à moyen et à long terme, que la taqiya du terroriste des boîtes de nuit. Car c’est la taqiya générale des imams, adoptée comme vérité d’évangile par les gouvernants, les opposants, les évêques, les journalistes, les chroniqueurs, les magistrats…