La chancelière allemande Angela Merkel a plaidé pour une référence chrétienne dans la Constitution européenne, affirmant que l’Europe "devait être prête à lutter" :
"J’aurais souhaité que l’attachement aux valeurs chrétiennes soit plus marqué. L’Europe doit continuer à se préoccuper de cette question".
Elle a souligné que la Loi fondamentale allemande insistait elle sur "la responsabilité devant Dieu et les hommes". Pour autant, elle estime que "l’Europe n’est pas un club chrétien", mais plutôt un "club de valeurs".
"Nous n’accepterons en aucun cas des points de vue selon lesquels on peut porter atteinte à la dignité humaine, ou selon lesquels l’homme et la femme auraient des possibilités différentes pour s’épanouir".
Encore faut-il définir ce qu’est l’homme. Car l’avortement est une grave atteinte à la dignité humaine.
Ame
Une référence à la chrétienté, mais l’Europe n’est pas un club chrétien…
Ces gens font un pas en avant puis un en arrière.
Et comme ils sont sur la pente descendante, ils nous entrainent inéluctablement vers le bas.
Denis Merlin
D’accord avec Anne, la clarté n’est pas le fort des déclarations de Madame Merkel.
On ne sait trop ce qu’elle veut, mais ces propos sont, selon moi, inquiétants.
Benoît XVI (discours de Ratisbonne) est formel, l’Europe est chrétienne, sa culture est chrétienne et cette culture est universelle (elle a vocation à instruire le monde entier).
L’identité centrale, “le fondement” de l’Europe est exclusivement chrétienne.
Discours de Ratisbonne du 12 septembre 2006.
“Cet intime rapprochement mutuel ici évoqué, qui s’est réalisé entre la foi biblique et le questionnement philosophique grec, est un processus décisif non seulement du point de vue de l’histoire des religions mais aussi de l’histoire universelle, qui aujourd’hui encore nous oblige. Quand on considère cette rencontre, on ne s’étonne pas que le christianisme, tout en ayant ses origines et des développements importants en Orient, ait trouvé son empreinte décisive en Europe. À l’inverse, nous pouvons dire aussi : cette rencontre, à laquelle s’ajoute ensuite l’héritage de Rome, a créé l’Europe et reste le fondement de ce que, à juste titre, on appelle l’Europe.”