Charles Prats dénonce les milliards de fraude sociale liée à l’immigration.
Résultat : il est visé par une enquête administrative pour… d’éventuels manquements au «devoir de réserve».
Le juge, connu pour ses travaux sur la fraude sociale et fiscale en France, dénonce une pression d’ordre politique.
Selon une source proche du dossier au Figaro, «les prises de position publiques, les tweets» du juge sont en cause, ces éléments illustrant parfois «des positions politiques». «La question se pose de l’impartialité, du devoir de réserve d’un magistrat» poursuit la source, citant également les mots «engagés» utilisés par le juge, qui dénonce parfois publiquement ceux qu’il qualifie de «nervis d’extrême-gauche, antifas, black blocs».
Interrogé par Le Figaro, Charles Prats dénonce une pression d’ordre politique :
«Si les gens veulent savoir pourquoi le gouvernement lance cette enquête administrative, ils n’ont qu’à lire le tome 2 de mes livres sur les fraudes en France. Ils vont comprendre».
Charles Prats publie régulièrement des travaux sur l’ampleur, sous-estimée selon lui, de la fraude sociale et fiscale en France. Son premier livre, «Le cartel des fraudes», avait été publié en 2020, et le deuxième tome est paru le 14 octobre.