De Christine Kelly dans le JDD :
La France, longtemps considérée comme un modèle de politique familiale, est aujourd’hui confrontée à une chute alarmante de sa natalité. […]
La maternité était célébrée comme un aboutissement naturel de la vie. Aujourd’hui, elle est souvent perçue comme un fardeau. De nombreuses femmes, après des années consacrées à l’éducation, à la carrière et aux plaisirs personnels, se trouvent face à un dilemme. Les messages véhiculés par notre société, tel un conditionnement social, incitent à différer ou à renoncer à la maternité.
Ce conditionnement social joue un rôle majeur dans cette tendance. Les jeunes femmes, influencées par des discours valorisant la liberté individuelle plutôt que l’épanouissement familial, se retrouvent à choisir entre une carrière et la possibilité de fonder un foyer. Ce phénomène n’est pas qu’un simple choix personnel, il est également le reflet d’une idéologie largement organisée et relayée, où la maternité est perçue comme une aliénation. Comme l’expliquait la journaliste Gabrielle Cluzel dans « Face à l’info » sur CNews :
« Depuis Simone de Beauvoir, toutes les féministes enjoignent les femmes à ne pas avoir d’enfant, leur disent que leur fécondité est une aliénation, que c’est un gros sac encombrant qu’il leur faut laisser au bord de la route pour courir plus vite. Mais c’était leur privilège à elles, rien qu’à elles. Elles l’ont tellement laissé au bord de la route qu’elles se le sont fait piquer, on parle maintenant d’homme enceint. Fini le privilège, l’homme l’a mis dans sa poche, c’est la dernière entourloupe du patriarcat. »
Les implications de cette chute de la natalité sont inquiétantes, non seulement pour les générations futures, mais également pour le modèle économique actuel. Le vieillissement de la population et la diminution du nombre de naissances mettent en péril le système de retraites par répartition. De façon très hypocrite la plupart des politiques abordent les retraites en omettant celui de la natalité… Et dès aujourd’hui, les jeunes travailleurs épargnent différemment, cherchent à organiser leur propre retraite, à investir dans l’immobilier ou tous types d’épargne. La crise de demain est déjà celle d’aujourd’hui. Mais tout est tabou.
La gauche semble avoir établi un consensus autour de l’idée que la natalité est une question à éviter. Il est frappant de constater que les seuls discours en faveur d’une politique nataliste viennent de certains partis de droite. Pourtant, c’est une question fondamentale. Pourquoi un tel silence sur un sujet qui touche directement l’avenir de notre pays ? À l’étranger, des exemples comme la Corée du Sud montrent une tendance alarmante à la stigmatisation des enfants, avec l’émergence des « no kids zones » dans des restaurants et cafés. Cette dynamique souligne un phénomène plus large où les enfants sont de plus en plus perçus comme une nuisance, même en France.
Trop peu de voix s’élèvent pour défendre la maternité comme une condition essentielle de la vie en société. Les livres comme L’enfant est l’avenir de l’homme d’Aziliz Le Corre rappellent que la maternité ne doit pas être perçue comme un sacrifice, mais comme une source de joie et d’épanouissement. Elle dénonce un égoïsme exacerbé, une quête de confort matériel que des enfants ne sauraient troubler. Il est grand temps de briser le tabou qui entoure la démographie et de rétablir une politique familiale digne de ce nom. Les jeunes couples devraient être largement soutenus dans leur désir de fonder une famille, non seulement par des aides financières, mais aussi par une valorisation de la maternité et de la paternité comme principe essentiel dans notre culture.
Plusieurs Français vont jusqu’à critiquer l’immigration sur les réseaux sociaux. « Un pays qui préfère investir dans l’immigration que dans ses enfants est voué à disparaître. Ouvrez des crèches au lieu d’accueillir des mineurs isolés. Aidez les couples à se loger au lieu de loger des étrangers gratis. » Si la politique migratoire fait partie des solutions, à peine voilées, pour pallier notre démographie et nos crises de main-d’œuvre à tout niveau, en France comme dans de très nombreux pays, rappelons-nous que la traite transatlantique, organisée à partir du XVIe siècle était expliquée notamment par la recherche de main-d’œuvre alors que la population avait diminué rapidement.
La démographie, c’est le destin. La peur et le repli sur soi ne doivent pas dicter notre avenir. Il est capital que la France retrouve le courage de défendre la vie, de promouvoir la maternité et de bâtir un avenir où chaque enfant est accueilli comme un espoir pour demain. La lutte pour la natalité est une lutte pour notre identité, notre culture, et notre avenir en tant que nation. Il est temps de « réarmer notre démographie » et de faire de la natalité un sujet de préoccupation collective, sans honte ni tabou. La politique d’immigration, la politique économique, le budget, l’épargne, le pouvoir d’achat, la criminalité, la violence, le changement climatique, le chômage, la représentation masculine, la sexualité, la pornographie, l’amour… tous ces sujets ont un dénominateur commun, mais personne n’en parle, celui de la natalité.
lavergne21
La femme serait-elle “un homme comme les autres” ? On le croirait en entendant le discours de certaines femmes “no kids” qui préfèrent leur carrière et un épanouissement strictement personnel, sinon egoiste, à la fondation d’une famille. Je m’étais fait un jour la réflexion : les hommes maitrisent l’espace, les femmes , à travers la maternité et les générations, maitrisent le temps. Il est vrai qu’accueuillir un enfant est source de sommeils envolés, de soucis multiples, mais de beaucoup de joies pour les mères, pour les pères aussi d’ailleurs. Le fardeau lié aux enfants peut -être, sinon supprimé, du moins allégé grâce à une politique familiale digne de ce nom, mais Bayrou n’a même pas évoqué ce terme. Sinon, c’est la mort programmée de la nation France et la mort du régime de retraite par répartition, chacun se constituant son petit magot pour sa retraite individuelle.
Australe
Notre société a perdu le sens de la transmission, elle oublie que le génie des hommes est un accumulation de savoir faire et d’intelligences.
Un société sans enfant s’éteind
ExtraEcclesiamnullasalus
Simone de Beauvoir, femme gauchiste perverse, qui encensait la Chine de Mao, le génocidaire en chef, car en Chine, sous le joug meurtrier des communistes sanguinaires, les femmes travaillaient (en France, à l’époque, beaucoup restaient à la maison pour élever les enfants). Que de telles personnes, en France, puissent bénéficier d’éloges complétement indues, montre le degré de corruption de et d’infiltration des communistes dans, toutes les institutions françaises.
C.B.
“en Chine (…) les femmes travaillaient (en France, à l’époque, beaucoup restaient à la maison pour élever les enfants)”
Ah bon, parce que faire le choix de ne pas avoir d’activité professionnelle rémunérée hors de son domicile “pour élever ses enfants”, ce n’est pas “travailler”, c’est être à plein temps en vacances?
Pourquoi est-ce un “travail” si on est chez soi pour s’occuper des enfants des autres, mais “pas un travail” si c’est pour faire exactement la même chose avec ses propres enfants?
Le choix des mots est de première importance!
Garde67
Bon nombre d’écoles, de collèges et de lycées portent le nom de Simone de Beauvoir. La République reconnaissante n’a pas hésité longtemps pour “baptiser” ses établissements scolaires recevant des enfants du nom de celle qui les haïssait. Jean-Paul Sartre, de son côté, revenant ébahie d’URSS, s’écriait dans Libé ou dans l’Humanité que la Russie soviétique était le pays le plus libre du monde.