De Pierre Benoît dans l'Homme nouveau :
"Faisant de l’homme le sommet de la Création, le christianisme aurait largement contribué à la dévalorisation de la nature et permit son exploitation. Et pourtant… L’industrialisation du monde n’est-elle pas contemporaine de sa déchristianisation ? Les diverses révolutions modernes n’ont-elles pas justement émancipé l’homme de son Créateur pour en faire le tyran de la Création ? Par-delà la modernisation, il est temps de renouer l’alliance avec la Création ! Replongeant dans le trésor inouï des grands auteurs chrétiens, de l’Évangile à nos jours, renouant avec l’intuition profonde de saint François d’Assise qui vénérait «soeur notre mère la terre», L’Écologie selon Jésus-Christ réhabilite l’approche chrétienne de la nature, empreinte d’émerveillement, de respect et de douceur. […] L’écologie appartient à tous, et les chrétiens y ont une place qu’ils appréhendent à peine encore. Ils ne lui apportent pas un “supplément d’âme” comme on a pu le dire avec condescendance pour les luttes sociales et ouvrières des deux siècles précédents. En réalité, pour le social naguère et l’écologique aujourd’hui, ils en atteignent le coeur. Ils en font battre la respiration profonde. Ils en dégagent le sens ultime."
Jean Theis
Ne pas oublier la poésie des psaumes.