Dans L'Homme nouveau, Jean-Michel Beaussant critique l'approche uniformisée du système scolaire :
"Les rythmes scolaires font l’objet d’un pré-rapport qui planifierait la semaine de quatre jours et demi, compromettant ainsi les cours de catéchisme. […]
De même qu’il n’existe pas de scolarité similaire pour tous de 3 à 18 ans, imposer univoquement des rythmes (comme des programmes) scolaires pour tous, sans laisser la place à une certaine initiative des établissements et des régions (en fonction notamment de l’expérience des enseignants et des parents) revient là aussi, selon la tare originelle du Mammouth scolaire, à offenser la féconde liberté de l’enseignement. S’il faut évidemment en la matière un plus petit dénominateur commun et un cahier des charges adapté par les écoles selon le bon sens, la controverse sur les rythmes scolaires demeure autrement ce qu’on appelle (en termes journalistiques) un « marronnier » : sujet plus ou moins anecdotique qui revient toujours, se dit en l’occurrence scolaire de toute réforme qui reparaît vainement à intervalle plus ou moins régulier, pour faire croire qu’on agit sur la pesanteur et la déficience chroniques du Mammouth avec le nouveau ministre-cornac…"
LB
Il faut cesser surtout le totalitarisme d’État, ce n’est pas le rôle de l’État d’assurer l’éducation, mais au famille.
hs
Le développement du “homeschooling” à l’américaine va devenir une urgente nécessité pour concilier liberté éducative et contraintes budgétaires familiales: combat juridique peut-être plus facile que celui des bons scolaires en temps de crise?
LB
Erratum “aux familles” of course.
Jean Theis
L’enseignement ne fait pas partie des trois missions régaliennes du Gouvernement.
De quoi se mêle-t-il ?