Yves Daoudal relate les charcuteries de genre :
- Chloé Cole, qui a aujourd’hui 18 ans, mène une campagne active contre l’épidémie de « changement de sexe » qui frappe les Etats-Unis. Maintenant elle porte plainte contre les médecins qui l’ont mutilée. En effet, après avoir été exposée à des influenceurs transgenres en ligne, Chloé a développé l’idée qu’elle était un garçon. Ses parents ont demandé conseil aux médecins. Les médecins ont confirmé la dysphorie de genre et ont fait valoir à la famille que Chloé ne pourrait pas résoudre son problème sans un processus de transition chimique et chirurgical, et qu’il y avait un risque élevé de suicide si elle ne le faisait pas. Et de dire aux parents : « Est-ce que vous préférez avoir une fille morte ou un fils vivant ? » Et ils l’ont bourrée d’hormones, et lui ont coupé les seins à 15 ans.
- En 2014, Susana, 15 ans, plus ou moins autiste, affirme qu’elle est un garçon « parce qu’elle a vu sur YouTube des vidéos de personnes qui avaient changé de sexe et qui disaient que leur santé mentale s’était améliorée ». Un psychologue « spécialisé dans le genre » donne aussitôt son feu vert à la « transition de genre ». La mère est étonnée mais le psychologue lui dit : « Si elle se sent comme un garçon, elle est un garçon. » A 18 ans, elle devient officiellement Sebastian et se fait couper les seins. L’année suivante, comme elle a toujours ses règles malgré trois ans d’hormones, elle subit une ablation de l’utérus et des ovaires, sur les conseils des médecins… Aujourd’hui elle se rend compte qu’elle a été manipulée et qu’on lui a « violé son âme », comme elle dit. Elle porte plainte contre le service de santé de Galice pour « diagnostic erroné de dysphorie de genre » et « absence de soutien psychologique ». C’est une première en Espagne, alors que vient d’être votée une loi qui facilite le « changement de genre » sur simple déclaration et le permet à partir de 14 ans.
Aux Etats-Unis, trois nouveaux Etats, le Tennessee, le Mississippi et l’Indiana ont voté des projets de loi visant à interdire les traitements de changement de genre pour les mineurs. Une dynamique déjà lancée dans d’autres Etats. Alors que le Sénat de l’Indiana a voté avec 36 voix contre 12 un projet de loi visant à interdire l’hormonothérapie, les bloqueurs de puberté et la chirurgie de changement de genre pour les moins de 18 ans, le gouverneur du Tennessee, Bill Lee, doit signer un projet de loi similaire. De son côté, le gouverneur républicain du Mississippi a signé le 28 février un projet de loi, entré en vigueur immédiatement, qui interdit également la chirurgie de changement de genre, la prescription et l’administration de bloqueurs de puberté et d’hormonothérapie croisée pour les moins de 18 ans. La loi prohibe également le fait de « s’engager sciemment dans une conduite qui aide ou encourage la réalisation ou l’incitation de procédures de transition de genre » pour les mineurs. Tout professionnel de santé qui irait à l’encontre de la loi risquerait de voir son autorisation d’exercer la médecine révoquée.